Diables rouges: doit-on s'inquiéter ?

3 dernières sorties peu convaincantes, y a-t-il de quoi s’inquiéter ?

NON…

Si les trois dernières prestations peuvent être considérées comme autant de « flop », il n’en est pas moins qu’elles peuvent aussi  être rangées au catalogue des joutes amicales puisque la Belgique avait obtenu son billet pour le Brésil bien avant le dernier match qualificatif contre le Pays de Galles.

Si, avant cela, avec pratiquement les mêmes joueurs, l’équipe se transcendait, on a l’impression maintenant qu’étant donné que l’objectif a été atteint, on se repose sur ses lauriers par crainte de.... En effet, depuis, mis à part quelques séquences de bon jeu, le rendement est insuffisant.

Si l’on tente de se mettre dans la tête des joueurs et que certaines craintes nous hantent. On est en droit de penser que certains joueurs craignent de se blesser alors que leurs championnats respectifs sont encore longs et que les échéances des coupes d’Europe priment. De plus, Le coach donne l’impression de garder ce noyau de 23 joueurs et que ce groupe pourrait être celui qui partirait défendre nos couleurs.

Si l’on remarque que le coach procède à des essais, ce qui est le propre des amicaux. S’il en retire des enseignements, ce dont nous ne doutons pas, ce ne peut qu’être bénéfique.

OUI…

Si l’ossature de ce groupe ne change pas, les joueurs qui manquent de temps de jeu à l’heure actuelle dans leurs clubs risquent d’être clairement trop courts lors d’un tournoi international et dans des conditions de jeu qu’ils ne connaissent pas pour la plupart.

Si le fighting spirit inculqué par Marc Wilmots s’évapore, nous risquons de nous retrouver avec une équipe sans âme et sans fond de jeu. A ce sujet, je n’ose imaginer une grave blessure d’Axel Witsel.

Si les prestations de certains ne s’améliorent pas davantage pour une meilleure efficacité, nous risquons bel et bien de passer rapidement à la trappe lors de cet événement mondial.

En conclusion : il y a encore du temps avant cette Coupe du Monde et nul ne peut prévoir ce qu’il peut se passer. Jeter le bébé avec l’eau du bain est donc bien hâtif. Il ne faut en effet pas oublier d’où l’on vient. A Marc Wilmots et son staff de préparer au mieux cette échéance.

Et vous qu’en pensez-vous ?