Interview Retour mi-figue, mi-raisin en D2 pour Julien Charlier

Auteur de 17 buts et un des principaux artisans de la montée de Woluwé-Zaventem dans l'antichambre de l'élite, Julien Charlier, au même titre que son compère Anthony Lorenzon, avait fait le choix de prolonger chez les Aviateurs. Si la saison 2013-2014 avait été spectaculaire pour les banlieusards bruxellois, il n'en a pas été de même cette saison. "Non, malheureusement, les retrouvailles avec la D2 ne me laisseront pas un excellent souvenir" explique l'ancien joueur de l'Olympic et de l'US Centre, "du moins au niveau sportif puisque nous occupons la dernière place".

 

Comment expliquer ce triste bilan? "Nous avons eu tout contre nous année, un manque de chance avec beaucoup de blessés de longue durée dès le début du championnat, ce qui a obligé le coach à souvent modifier l'équipe. Du coup, l'adaptation à la division a été plus longue. Ajoutons à cela que nous avons perdu de nombreux points dans les cinq dernières minutes des matches, voire dans les arrêts de jeu. Sans exagérer, nous aurions pu revendiquer une quinzaine de points supplémentaires par rapport à notre situation actuelle".

 

Si Anthony Lorenzon a déjà trouvé un nouveau refuge pour la saison prochaine en s'engageant en faveur du FC Liège, récent promu en Division 3, le futur de Julien Charlier est lui toujours incertain, "je ne resterai pas au club, j'y ai pourtant passé de merveilleux moments avec la montée et à titre personnel un total de 17 buts, mais l'avenir du club est flou et beaucoup de joueurs partiront. Pourtant, malgré tous nos soucis, l'ambiance a toujours été présente, nous avons formé un vrai groupe".

 

"J'ai quelques touches en D3 et Promotion, mais rien n'est fait actuellement" explique celui qui faisait figure d'espoir au Sporting de Charleroi et qui a également porté les couleurs de Tubize. "J'aimerais bien retrouver un beau challenge sportif après une saison difficile mentalement. J'ai 27 ans et encore de l'ambition. Je me donne le temps pour faire le bon choix" glisse Julien Charlier en guise de conclusion. Il est certain que le profil du médian devrait plaire à plus d'une formation évoluant au niveau national!