Il loupe un pénalty par fair play

"C’est arrivé vers l’heure de jeu alors que le score était de 1-0 en notre faveur, se souvient Anthony Rigo, joueur de Gimnée, dans les pages de L’Avenir. Morialmé a hérité d’un penalty logique mais l’a frappé sur la transversale."

"Sur la contre-attaque, notre attaquant s’est heurté à l’imposant gardien adverse et l’arbitre a sifflé faute. Ce coup de pied de réparation n’était pas justifié mais je ne remets nullement en cause la prestation de Mario Olivier, un bénévole de Treignes qui a accepté de dépanner au sifflet. L’erreur est humaine."

Il n’en reste pas moins que Rigo s’est concerté avec ses coéquipiers avant de prendre la décision de shooter volontairement le pénalty à côté du but.

Un geste que beaucoup ont salué… mais pas l’arbitre en question, un occasionnel. "Peut-être a-t-il été victime de moqueries, je ne sais pas. Je n’ai rien entendu. Peut-être s’est-il senti déjugé. C’est donc notre président, Thierry Guérit, qui a repris le sifflet pour terminer la rencontre" a poursuivi Rigo.

À noter que ce type de geste, bien que très loyal, se reproduit par moments dans les séries de réserve ou même en équipe première. C’est en effet également arrivé lors de la rencontre de P4B – beaucoup plus serrée – entre Flawinne B et Belgrade (1-2) la semaine dernière.