Coup d'oeil dans le rétro: Il y a 30 ans, Tottenham battait Anderlecht en finale de Coupe d'Europe

Kevin Jonckheere
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Coup d'oeil dans le rétro: Il y a 30 ans, Tottenham battait Anderlecht en finale de Coupe d'Europe
Photo: Photonews

Il y a un peu plus de 30 ans, le Sporting Anderlecht s'est fait voler son rêve par Tottenham, adversaire des Mauves jeudi soir. C'est après deux nuls et une séance de pénaltys que les Spurs ont pu soulever la Coupe au nez et à la barbe des Bruxellois. Retour sur cet évènement.

Par Kevin Jonckheere,

Tottenham est loin d'être un adversaire méconnu, comme l'était Qarabag il y a deux semaines, pour les Anderlechtois. En plus de trôner au sommet de l'Europe, les Londoniens ont déjà pris la mesure du Sporting bruxellois en remportant la Coupe de l'UEFA 83-84. Une double opposition haletante qui a rendu son verdict lors d'une séance de pénaltys au match retour à Londres le 23 mai 1984.

Un onze de base monstrueux

A cette époque, Anderlecht proposait un 11 de base qui avait fière allure. Le RSCA comptait dans ses rangs des joueurs tels qu'un Munaron dans les cages, des De Greef et Olsen en pompiers de service, un Grün déroutant sur son flanc, des Scifo, Vandereycken et Vercauteren à la baguette et enfin des Czerniatynski et  Arnor Gudjohnsen à la finition. Tout était donc en place pour pouvoir soulever ce trophée tant convoité.

Des pénaltys encore des pénaltys...

Après avoir arraché un bon match nul à domicile (1-1) grâce à l'égalisation d'Olsen en toute fin de rencontre (85e), les Bruxellois vont y croire jusqu'au bout. En déplacement à Londres 12 jours plus tard, les Mauves vont d'ailleurs faire douter les Spurs après l'ouverture du score de Czerniatynski (60e) mais c'était sans compter sur le jusqu'au-boutisme de Roberts, poussé par son public, qui a égalisé à la 84e minute de jeu, obligeant les deux équipes à se départager aux pénaltys.

Et comme une fois n'est pas coutume, la séance de pénaltys va à nouveau mal tourner pour les Mauves. Après les manqués de Morten Olsen (premier tireur) et de Arnór Guðjohnsen (dernier tireur), la messe était dite pour les Bruxellois qui n'avaient plus que leurs yeux pour pleurer...

Un match retour que vous pouvez revivre en vidéo ici !

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