Krasnodar, un club méconnu mais ambitieux

Krasnodar, un club méconnu mais ambitieux

Bien peu de gens en Europe connaissent Krasnodar, que la Coupe du Monde en Russie n'a pas mis en lumière puisque aucune rencontre ne se déroulait dans cette ville pourtant importante. Voici quelques points pour mieux connaître l'adversaire des Rouches!

Le FK Krasnodar n'est pas le Kouban Krasnodar 

Pendant longtemps, Krasnodar était associé dans l'esprit du public à un club : le Kouban. Historiquement important, le Kouban (ou Kuban) a longtemps évolué en D1 russe, participé à l'Europa League en 2013-2014 grâce à une 5e place en championnat la saison précédente et a vu passer quelques grands noms comme Andreï Archavin ou Roman Pavlyuchenko. Mais en 2018, déjà relégué en D2, le club déclare faillite et est dissous. 

Le FK Krasnodar est beaucoup plus récent : il est fondé en 2008 par le milliardaire Sergueï Galitsky, toujours à la tête du club. Le FK devient naturellement le rival du Kouban, mais progresse pas-à-pas jusqu'à devenir le premier club de la ville, participant à de nombreuses reprises à la Ligue Europa. 

Un projet ambitieux 

Le projet du FK Krasnodar est basé sur la jeunesse. Avec dix ans seulement d'existence, le club, situé dans le Caucase, comptabilise déjà 10.000 jeunes joueurs inscrits ; un chiffre qui profite à la fois de la dégringolade du Kouban et du peu de clubs de haut niveau dans la région. Sergueï Galitsky, que certains contacts russes nous décrivent comme un vrai amoureux de football, mais aussi un personnage parfois autoritaire au sein d'un club assez fermé, a une idée fixe : développer une école de jeunes et un projet viable à long terme plutôt que recruter des stars (que ses milliards lui permettraient pourtant d'attirer). 

Au vu de l'échec, à moyen terme, des projets basés sur l'argent qui ont tenté de s'implanter hors des deux métropoles russes (le Terek Grozny ou l'Anji Makhatchkala en sont les meilleurs exemples), on peut dire que Sergueï Galitsky est lucide. Et les résultats lui donnent clairement raison jusqu'ici : le FK brille régulièrement en Europe et est actuellement deuxième de Premier League russe. 

Les hommes à suivre 

Si le noyau des Taureaux ne compte pas de réelle star, il est pour le moins rôdé puisqu'en plus d'être seconds en championnat, ils ont remporté cinq de leurs six déplacements européens. Loin du cliché de l'équipe russe surtout dangereuse à domicile.

Le meilleur buteur et l'homme à suivre, c'est le Suédois Viktor Claesson, auteur de cinq buts cette saison. Ari, son remplaçant habituel, a trouvé les filets à trois reprises en six apparitions, soit une solide cartouche en réserve pour l'entraîneur russe. Charles Kaboré, ancien pilier de l'Olympique de Marseille, est peut-être le nom le plus connu de l'équipe et régule l'entrejeu du FK. Notons l'absence polémique de Pavel Mamaev, incarcéré suite à une agression, ce qui fait grand bruit pour cet international russe confirmé... 

Le public belge aura évidemment à l'oeil Wanderson, formé au Standard, Uros Spajic (ex-Anderlecht) et l'ancien gantois Okriashvili. 

Corrigeer
Une erreur dans l'article ci-dessus? Annoncez le ici!

Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot

Plus de news

Plus de news