Interview Fred Stilmant, coach du RWDM plus tôt que prévu : "Je ne recule pas devant les défis"

Fred Stilmant, coach du RWDM plus tôt que prévu : "Je ne recule pas devant les défis"

Surprise la semaine passée à Molenbeek, à quelques jours du match face au FC Liège : Fred Vanderbiest quittait le club. Le nouveau T1, Fred Stilmant, a été confirmé jusqu'en fin de saison. Entretien ...

Le RWDM a été chamboulé la semaine passée : Fred Vanderbiest, arrivé du KV Malines pour amener son expérience, a quitté le navire en pleine saison, touché par des soucis personnels qui l'ont poussé à retourner Derrière les Casernes. C'est son T2, Fred Stilmant, qui a repris la barre, un peu plus tôt qu'il se l'imaginait initialement.

"C'est Fred (Vanderbiest, nda) qui m'a amené à Molenbeek. Pendant des années, lui et moi nous sommes faits la guerre sur le terrain, mais un respect était né et nous avions pour projet de bosser ensemble", nous explique le nouveau T1 du RWDM. "Officieusement, ce qui était prévu était qu'à terme, il prenne un rôle de directeur sportif et moi de T1. Mais certaines choses n'allaient pas de son côté, et au vu de sa situation, je comprends son départ. Même si nous étions tous déçus".

Quand tu as l'opportunité d'entraîner un club aussi mythique, tu fonces !

Stilmant a très rapidement été confirmé dans les fonctions d'entraîneur principal. "Tout s'est enchaîné très vite, Thierry Dailly m'a dit que je reprendrais l'équipe. Ma seule exigence était de conserver ce staff avec lequel on mettait de belles choses en place. On sentait un nouveau souffle depuis décembre", pointe-t-il.

"Quand tu as l'opportunité d'entraîner un club aussi mythique, tu fonces. C'est ma mentalité, je ne recule pas devant les défis. J'aime ce club, avec des supporters très présents, une vraie passion, un président parti de rien et qui a pris des risques, sanguin mais passionné", se réjouit Fred Stilmant.

Un parcours tout tracé

Si ce sera son plus gros défi jusqu'ici, Stilmant (41 ans) est habitué au rôle de T1. "Je n'ai pas vraiment de plan de carrière, même si beaucoup d'entraîneurs m'ont dit que je serais coach plus tard" sourit-il. "Mais beaucoup de choses dans le monde du foot ne me plaisent pas. J'ai commencé comme entraîneur-joueur à Heppignies par la force des choses, puis j'ai eu la chance de monter trois fois en quatre ans avec Châtelet". 

À Châtelet, on a tenté de m'imposer des choses au niveau du staff 

Les choses se passeront ensuite moins bien à Châtelet. "Un staff, c'est une équipe dans une équipe, et c'est grâce aux gens qui m'entourent que j'ai pu faire du bon travail jusqu'ici. À Châtelet, on a souhaité m'imposer des personnes et je ne pouvais pas accepter ça", regrette Stilmant, qui partira alors à Rebecq. "Ca m'a permis de sortir de ma zone de confort et je dois dire que j'ai vécu une expérience formidable en Brabant Wallon. Sportivement, nous avons obtenu de bons résultats, mais je retiens surtout une aventure humaine magnifique", se remémore-t-il. 

Son départ pour Molenbeek n'a rien changé. "Ils sont les premiers à être contents pour moi et j'étais le premier ému lors de leur parcours en Coupe. J'étais fier et heureux comme le supporter que j'étais redevenu, j'étais présent à Liège pour le match", raconte Fred Stilmant. "Mon attachement à Rebecq reste bien présent". 

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