Mehdi Bayat explique comment Charleroi a (encore) raté sa cible prioritaire cet hiver

Photo: © photonews
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Le Sporting Charleroi ne s'est pas renforcé cet hiver. Les Zèbres n'ont pas réussi à attirer leur cible n°1 en pointe.
Comme nous vous l'expliquions ce matin, le Sporting Charleroi a joué de malchance dans ce mercato hivernal. Plusieurs noms ont été cités au Mambourg pour venir renforcer la ligne offensive, déforcée par les départs cet hiver de Youssouph Sylla et Oday Dabbagh, en début et en fin de mercato.
Julien Ngoy a été proposé, mais le KV Malines imposait des conditions financières défavorables afin de ne pas renforcer à moindre coût ce que les Sang & Or considèrent comme un concurrent direct. D'autres pistes se sont avérées des culs-de-sac pour diverses raisons (lire ici).
Thomas Henry ou rien
Mais à en croire Mehdi Bayat, un seul nom parmi ceux-là était une véritable priorité pour le Sporting Charleroi : Thomas Henry. L'attaquant passé par OHL, qui a aussi été brièvement cité (à tort) à Anderlecht, cochait toutes les cases, selon l'administrateur-délégué des Zèbres interviewé par DAZN.
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"On nous a proposé beaucoup, beaucoup de joueurs. Une cinquantaine de noms sont arrivés sur les dernières heures du mercato (...) la seule piste vraiment crédible pour laquelle on s'est vraiment battus jusqu'au bout, c'était Thomas Henry", affirme Bayat.
"Son profil correspondait vraiment à ce qu'on voulait, c'est-à-dire quelqu'un qui a de l'expérience, qui connaît le championnat belge, qui peut apporter de la qualité tout de suite", explique l'homme fort du Sporting. "Parmi les autres noms, il y avait beaucoup de paris, des joueurs avec du potentiel (...) si on avait voulu aller au bout avec d'autres noms, on aurait pu".
Mais le RCSC n'a pas voulu répéter la même erreur que l'été passé : devant l'échec de la piste prioritaire Andi Zeqiri, Charleroi avait en effet accueilli Grejohn Kyei en prêt... et le Français s'avère un échec total. "On voulait se positionner uniquement en étant sûr que ça aurait apporté un plus".
Mais le dossier Henry était "un peu trop compliqué" à régler en urgence. "Il était en prêt depuis Palerme au Hellas Vérone. Il fallait d'abord le rapatrier, trouver un accord financier... C'était un peu compliqué dans les dernières heures (...) Pas de regrets, on a tout donné pour essayer de le faire".
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