Un manque à gagner de plusieurs millions pour Anderlecht ? "Je n'ai jamais parlé avec Olivier Renard"

Photo: © photonews
Cet hiver, Anders Dreyer a quitté Anderlecht pour la MLS. Il a senti le vent tourner avec le départ du clan danois.
Voir partir Thomas Delaney et Kasper Schmeichel n'était pas une surprise pour Anders Dreyer. Après tout, les deux joueurs n'étaient plus sous contrat avec le Sporting. En revanche, d’autres décisions du club l’ont atteint.
"J'avais beaucoup de bons amis là-bas, mais j'ai senti qu'il était temps de partir. Riemer a d'abord été licencié, puis Fredberg a dû partir. Deux personnes avec qui j'ai travaillé en étroite collaboration. C’est là qu’on se doute que le chapitre est sans doute clos", explique-t-il au Nieuwsblad.
Dreyer explique pourtant s’être très bien entendu avec David Hubert. Mais la relation était plus distante avec Olivier Renard : "Toutes les communications passaient par mon agent. Je n'ai jamais parlé à Olivier, mais il était clair qu'il souhaitait faire de la place à de nouveaux joueurs".
Anderlecht trop gourmand ?
Il est relativement courant qu’un nouveau directeur sportif veuille faire place nette et marquer son territoire par rapport à son prédécesseur. Mais Dreyer aurait pu quitter le club plus tôt, surtout après sa saison pleine : "Il y avait des ouvertures, j'en suis sûr. Anderlecht rêvait d'une indemnité de transfert de 15 millions à l'époque. Je ne sais pas exactement ce qu'ils considéraient comme de bonnes offres".
Anders Dreyer est finalement parti pour 5,5 millions, convaincu qu’il aurait pu rapporter plus au club. L’été dernier, on l’a cité avec insistance du côté de Feyenoord en fin de mercato ? "Feyenoord ? Peut-être. Mais quand un club commence les négociations en proposant dix millions et que l’autre les débute en en demandant trente, tu sais qu’il y a peu de chances que ça aboutisse".
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