Interview Andy Saccio :"J'ai côtoyé Pocognoli, Goreux, Mirallas, Fellaini et Legear"

Michele07 Pirard
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Andy Saccio :"J'ai côtoyé Pocognoli, Goreux, Mirallas, Fellaini et Legear"
Photo: © SC

Le défenseur du RCS Verviers a répondu aux questions de notre rédaction

Wf : Peux-tu te présenter en quelques lignes ?
 
J'ai 22 ans, j'habite à Beaufays. J'ai commencé à jouer football à l'âge de 6 ans à Beaufays. Un an plus tard, les recruteurs du Standard m'ont proposé de venir faire des tests et j'ai tout de suite signé là-bas. J'ai fait toutes mes classes de jeunes au Standard et à l'âge de 16 ans j'ai signé un premier contrat semi-pro. J'y suis resté jusque l'âge de 19 ans en équipe réserve. Ensuite comme j'étais en fin de contrat, les dirigeants ne voulant pas me le renouveler j'ai decidé de rejoindre Verviers où j'entame maintenant ma quatrième année.


Wf : Lors de ton passage au Standard de Liège, tu as fait partie d'une génération exceptionnelle, peux-tu nous en parler ?

Lors de mon passage au Standard j'ai effectivement eut la chance de côtoyer des joueurs comme Pocognoli, Goreux, Fellaini, Mirallas, Legear pour ne citer qu'eux. Nous avons gagné trois titres de champions de Belgique ce qui n'est pas rien. Malheureusement le Standard à ce moment là n'a pas fait les efforts nécessaires pour garder des garçons comme Legear, Pocognoli ou Mirallas.

Wf :
Tu y étais parait-il considéré comme le joyeux drille du groupe. Toujours le cas ?

C'est vrai que dans le groupe Reginal Goreux et moi étions toujours les deux qui mettions l'ambiance dans le vestiaire et dans les tournois à l'étranger. Maintenant, à Verviers, c'est bien sûr toujours le cas, je n'ai pas changé et avec des garçons comme Nicolas Birti, Spinosa, Castela ou Raets, la première année c'était encore plus facile.

Wf : On entend souvent parler d'une ambiance exceptionnelle dans le groupe verviétois. Comment l'expliquer ?

Je pense qu'avant tout même en dehors du football, nous sommes vraiment une bande de copains et une fois sur le terrain c'est plus facile d'aider un ami que juste un "collègue". Je pense que ça explique tout.

Wf : Comment expliquer votre saison ? catastrophique jusqu'à la mi-octobre, et depuis, vous êtes invaincus.

Je pense que notre début de saison a été difficile d'abord suite à tout l'extra-sportif. Après, il y a eut le changement d'entraîneur, de façon de travailler et l'arrivée de nouveaux joueurs. Je pense aussi que nous avons beaucoup joué de malchance dans beaucoup de rencontres. On aurait pu sans exagérer recolter au minimum neuf à dix points en plus. Faites le compte, avec cela en plus nous jouerions la tête aujourd'hui. La match à Anderlecht a aussi été un déclic pour beaucoup de joueurs, il nous a fait prendre conscience que nous pouvions rivaliser avec n'importe quelle autre équipe.

Wf : Quelles sont les différences entre Sunday Oliseh et Didier Ernst au niveau de la gestion du groupe ?

Sunday Oliseh était beaucoup plus strict et plus professionel dans l'approche du groupe ce qui n'enlève rien au travail de Didier. Sunday était un entraîneur trop important pour un club comme Verviers avec seulement deux entraînements et demi. Sunday est le plus grand entraîneur tant au niveau humain que sportif que j'ai pu côtoyer et en un an il m'a appris énormément  de choses. Avec Didier j'ai tout d'abord joué un an, la premiere année où je suis arrivé. C'est donc devenu un ami avant tout et son approche avec le groupe est basé sur une confiance mutuelle entre lui et nous. Cela nous pousse à nous battre pour lui et par exemple l'avoir soutenu et toujours mouiller notre maillot même à un point sur 24. Donc pour conclure, je dirais que les deux entraîneurs avec leurs qualités m'ont apporté et m'apportent toujours beaucoup.

Wf : Quels sont les objectifs fixés pour ce deuxième tour ?
 
Tout d'abord continuer  cette série de matches sans défaite. Ensuite ils nous restera quatre matches pour le gain de la tranche ce qui n'est pas rien. Il faut que l'on prenne conscience que l'on est tout à fait capable de la remporter cette tranche.  Alors nous serions pratiquement sauvé et je pense que l'on pourrait jouer match par match et terminer le plus haut possible dans le classement. Je pense d'ailleurs que des quatre années que j'ai passée ici c'est celle où l'on a le plus de chance de terminer haut dans le classement.

Photo : www.rcsverviers.be
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