L'heure du bilan brugeois en Ligue des Champions : "Je nous donne 6 ou 7/10"

Florent Malice Manuel Gonzalez
Florent Malice et Manuel Gonzalez depuis Bruges
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L'heure du bilan brugeois en Ligue des Champions : "Je nous donne 6 ou 7/10"

Bruges tire le rideau sur une campagne qualificative paradoxale : les Blauw & Zwart ont atteint leur objectif, à savoir passer l'hiver, mais ont parfois donné l'impression de ne pas tirer le maximum de leurs possibilités. Philippe Clément dresse le bilan.

Si on avait dit à Philippe Clément, avant de commencer la campagne européenne du Club de Bruges, que les Gazelles passeraient l'hiver sans trop trembler, devançant le Galatasaray pour se hisser en seizièmes de finale de l'Europa League, il aurait certainement signé à deux mains. Mais les scénarios des rencontres ont parfois laissé des regrets. À l'heure du bilan, le coach brugeois ne l'oublie pas. 

"Si je devais nous donner une cote ? Je mettrais 7/10 pour le jeu proposé ... et 6/10 pour les résultats. Même si c'est évidemment difficile à dire après une défaite", pointe Clément en conférence de presse. "Mais disons 7/10 ... parce que j'estime qu'il y a une marge de progression de 30%. Et c'est bien le plus important, il me semble". 

La différence avec le top 

Si le PSG a semblé au-dessus lors de son déplacement au Jan Breydel, Bruges n'a eu à rougir d'aucune autre prestation en Ligue des Champions ; à domicile contre le Galatasaray, puis en déplacement à Madrid et à Paris, les Blauw & Zwart sont passés tout près de meilleurs résultats. "Quand vous vous mesurez au top absolu, ce qui manque, c'est l'efficacité", regrette Clément. 

Un peu de chance et ...

"Bien sûr, l'adversaire était souvent supérieur techniquement. Et il se sort de situations difficiles. Mais mes joueurs ont su mettre la pression sur des adversaires de haut niveau", se réjouit encore le coach brugeois. "Et nous avons également pu résister à leur pression. Tout ça nous a fait énormément progresser. Ce soir, j'ai été positivement surpris du niveau de certains de mes joueurs".

Mais Philippe Clément pointait également un détail : la réussite. "Il faut parfois de la réussite au plus haut niveau et avec un peu de réussite durant la campagne, ce soir, peut-être que nous jouions pour la seconde place". 

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