Les Pays-Bas, en plein renouveau

Les Pays-Bas, en plein renouveau
Photo: © photonews

Les Néerlandais affrontent nos Diables ce vendredi en ouverture de la Ligue des Nations. Focus sur une équipe qui poursuit sa mutation.

Johan Cruyff, Marco Van Basten, Frank Rijkaard, Clarence Seedorf, Ruud Gullit, Robbie Rensenbrink, Edwin van der sar, Dirk Kuyt, Arjen Robben,... Les Pays-Bas ont toujours pu compter sur un réservoir presque intarissable de talents, que ce soit pour dominer le football européen avec l'Ajax qui a gagné 4 fois la Ligue des Champions ou pour révolutionner même les principes de jeu, à l'instar de Rinus Michels, considéré par certains comme le père du "football total". 

Au niveau international, les Oranje ont été habitués à jouer sur les premiers plans depuis les années 70, gagnant l'Euro 1988 et échouant trois fois en finale de la Coupe du monde (1974, 1978 et 2010). Alors, quand l'équipe nationale échoue deux fois de suite à se qualifier pour un tournoi majeur (Euro 2016 puis Coupe du monde 2018) presque contre toute attente, la question se pose : comment inverser la tendance ? 

Les Oranje vont d'abord profiter de la première édition de la Ligue des Nations pour se mettre en évidence. Sous Ronald Koeman, les Pays-Bas sortent d'un groupe ultra-relevé, composé de l'Allemagne et de la France. Vainqueurs de l'Angleterre en demi-finales, les Pays-Bas échouent en finale face au Portugal. Un résultat encourageant, même les choix de Koeman, qui ne laisse pas assez la place à des jeunes pousses et sélectionne des vieux briscards tels que Strootman, Promes, van Aanholt, Propper, ou Babel ne reçoivent pas l'unanimité. 

Il n'empêche que les résultats en éliminatoires de l'Euro sont excellents. Les Pays-Bas se qualifient pour les phases finales en terminant deuxièmes de leur groupe juste derrière l'Allemagne. L'équipe menée par Wijnaldum (8 buts en éliminatoires), Depay (6) ou encore Virgil Van Dijk fait peur. 

Malheureusement, et après un 3 sur 3 en poules et une victoire 0-3 en huitièmes sur la Macédoine du Nord, les Oranje se font surprendre par les Tchèques en quarts (0-2). La déception est énorme. Frank de Boer est remercié. Les rênes sont alors confiées à Louis Van Gaal, véritable "dinosaure" du foot néerlandais, lui qui avait déjà coaché l'équipe nationale en 2000-2001 et la menant en demi-finale de la Coupe du monde 2014. 

Reprendre les vieilles marmites, pour faire la meilleure soupe ? Pas totalement, puisque Van Gaal intégre progressivement de nouvelles têtes en équipe nationale et leur fait jouer un rôle primordial. Si Dumfries était déjà confirmé comme l'un des futurs meilleurs latéraux du monde, les Gravenberch, Timber, Malacia ou encore Gakpo prennent du galon durant les derniers éliminatoires pour la Coupe du monde. L'effectif repose sur de nombreux joueurs évoluant en Eredivisie (Bijlow et Guus Til de Feyenoord, Berghuis, Klaasen et Blind de l'Ajax,...) tandis que les stars telles que Depay, De Vrij, Van Dijk, De Ligt sont là pour constituer le noyau dur de l'équipe. Avec des étoiles montantes telles que l'ancien Brugeois Arnaut Danjuma ou Donyell Malen ainsi que des joueurs irréguliers toujours susceptibles d'être rappelés (Bergwijn, Kluivert, Stengs, Weghorst...), Van Gaal dispose d'un effectif pléthorique dans lequel Noa Lang a pourtant déjà réussi à faire ses premiers faits d'armes. 

Qualifiés pour la prochaine Coupe du monde en terminant premiers de leur groupe, ne perdant qu'à une seule reprise et marquant 33 buts en 10 matchs, les Oranje voudront confirmer leur retour au premier plan, et cela commencera dans un derby, qui on le sait n'est jamais un match comme les autres. 

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