Felice Mazzù et la gestion de son noyau : "La D1B ne sera pas une punition"

Qui évoluera en D1A, qui sera renvoyé en D1B avec les U23 ? Cette question sera posée tout au long de la saison. Les jeunes du RSC Anderlecht feront parfois l'aller-retour, mais l'accepteront-ils ? "Il y a de la qualité dans les deux équipes. Si certains ne jouent pas en D1A, ils iront en D1B, et ce ne sera pas une punition", souligne Felice Mazzù en conférence de presse. "Nous verrons au fil des semaines qui ira et n'ira pas". 

Un cas a été cité : celui d'Anouar Aït El-Hadj, habitué à l'équipe A mais qui pourrait devenir un leader des U23. "Demandez-lui ce qu'il en pense (sourire), mais je compte sur lui. Cependant, j'ai beaucoup de possibilités dans l'entrejeu. Les choix que je ferai ne seront pas définitifs. Anouar a une attitude très positive vis-à-vis de ça. Si, à un moment donné, les jeunes n'ont pas de temps de jeu en équipe A, ils devront peut-être aller en D1B", reconnaît Mazzù. "Mais ça ne veut pas dire que si vous allez en D1B, vous y serez définitivement envoyés". 

Expliquer ses décisions au mieux 

L'ancien coach de l'Union est connu pour sa proximité humaine avec son noyau. De quoi mieux gérer cette situation particulière ? "Je ne sais pas si je suis spécialement chaleureux avec mes joueurs, mais j'estime juste qu'un joueur a le droit de savoir pourquoi il est écarté. Il faut savoir garder tout le monde concerné", estime-t-il. "Dans un noyau comme Anderlecht, il y a de la concurrence, partout, et les joueurs méritent des explications". 

Un cas en particulier peut s'avérer difficile à gérer : Benito Raman, soumis une nouvelle fois à la concurrence de deux grands talents prêtés. "Le fait d'avoir devant lui des joueurs d'un tel calibre doit pousser Benito à être meilleur. Nous aurons beaucoup de matchs ! Tous ces joueurs auront l'occasion de se montrer", affirme Mazzù, qui nie devoir aligner en priorité les joueurs prêtés pour qu'ils aient du temps de jeu. 

"Si vous constatez que les choses ne se passent pas comme ça, écrivez-le, mais sportivement, je mets tout le monde sur un pied d'égalité. Quand l'un doit jouer, il jouera. Mon rôle est d'essayer de garder tout le monde concerné et d'établir une cohésion", conclut l'entraîneur d'Anderlecht.