Il y a une semaine, Lukaku était critiqué... aujourd'hui, la presse italienne s'incline : "l'empreinte du géant"

Muzamel Rahmat
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Il y a une semaine, Lukaku était critiqué... aujourd'hui, la presse italienne s'incline : "l'empreinte du géant"
Photo: © photonews

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À Naples, on danse sur les tables. À Turin, on ricane avec amertume. Dans les rues de Rome, on laisse échapper une pointe de jalousie. Aujourd'hui, toute l'Italie prononce un seul nom avec respect : Romelu Lukaku.

Le Diable Rouge a offert à Naples son quatrième Scudetto, grâce à un but qui a résonné jusqu’au Vésuve. "Le spécialiste", titre La Gazzetta dello Sport qui attribue à Romelu Lukaku un solide 9 sur 10 pour sa saison.

Seul Scott McTominay reçoit une note légèrement supérieure, mais Big Rom peut porter fièrement la couronne d’argent. Il n’est plus le bulldozer d’autrefois, écrivent-ils, mais un joueur efficace, mature, décisif. Le journal parle d’une revanche face à tous avec l’entraîneur Antonio Conte comme catalyseur inspirant. Le professeur qui a transformé son élève en maître.

Du côté du Corriere dello Sport, le ton est encore plus lyrique : "Lukaku, l’empreinte du géant". Une vraie poésie en titre. On y lit que Lukaku était la pièce manquante du chef-d'œuvre tactique de Conte. Pas la machine à buts qu’est Osimhen, mais plus complet, plus intelligent, plus essentiel à l’ensemble.

C’est une histoire qui va bien au-delà des buts et des passes décisives, c’est une affaire de leadership, de dévouement et de sacrifice. Lukaku a tout joué depuis la troisième journée. Il a porté les jeunes sur ses épaules, regagné l’amour d’une ville qu’il a nourrie de son éthique de travail et de sa foi. "Je ne suis qu’un petit rouage de l’équipe", a-t-il déclaré après le match. Celui qui le croit mérite un espresso servi par Conte.

À Naples, on célèbre ce titre comme si Maradona était redescendu du ciel, mais cette fois, c’est Lukaku qui portait la torche. Et la flamme s’est propagée, comme autrefois, dans les Quartieri Spagnoli avec des maillots, des feux d’artifice et des larmes. Car quand même La Gazzetta reconnaît que Lukaku a retrouvé sa couronne, on comprend que l’Italie a son champion. Et son géant.

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