Un braquage, les soldes ? Pourquoi Koki Machida rapportera-t-il si peu à l'Union Saint-Gilloise ?
Photo: © photonews
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L'information est officielle, Koki Machida quitte l'Union Saint-Gilloise et rejoint Hoffenheim. Le défenseur japonais laissera un grand vide derrière lui, d'autant que l'indemnité du transfert n'est pas des plus élevées.
En juillet 2023, après un prêt d'un an et demi, l'Union Saint-Gilloise signait un beau coup en recrutant Koki Machida, défenseur central japonais venu de Kashima Antlers, dans son pays natal, contre un million d'euros seulement.
Rapidement, l'ancien international espoir, qui a depuis pris place dans le noyau A de la sélection japonaise, a fait forte impression. Sobre, mais solide, et bon aux pieds, il a constitué, pendant deux ans et demi (il a été blessé à la hanche pendant une bonne partie de la saison 2022-2023), un pilier de la charnière centrale des Unionistes, aux côtés de Christian Burgess, Kevin Mac Allister, Ross Sykes ou encore Fedde Leysen.
Koki Machida, un joueur élégant qui manquera à l'Union
Un superbe coup, fidèle aux standards de l'Union. Koki Machida était un joueur d'un championnat qu'on ne connaît pas trop en Europe, passé sous les radars de nombreux clubs, et les pensionnaires du Parc Duden ont flairé la bonne opportunité. Dès son arrivée au Parc Duden, sa valeur marchande a explosé.

Était-ce le moment parfait pour le vendre ? Peut-être. Deux années avant la fin de son contrat, le Japonais aurait pu rapporter une belle indemnité aux Unionistes et avait déjà l'occasion de quitter le navire. Il est resté, avec le titre à la clé, mais n'a pas prolongé. Koki Machida était, cet été, à douze mois de la fin de son contrat à Saint-Gilles.
L'Union devait le vendre... ou prendre le risque qu'il parte gratuitement
Une situation qui n'a pas mis l'Union en position de force sur le marché des transferts. Le champion de Belgique devait accepter un départ et une indemnité pour son défenseur central, sous peine de le voir partir gratuitement dans un an. Les clubs étrangers l'ont bien compris eux aussi et ne se sont pas livrés à une folle course aux enchères.
C'est finalement Hoffenheim, en Bundesliga, qui hérite des services de Koki Machida, contre cinq millions d'euros. Un montant qui peut paraître bas pour un joueur qui vaut plus du double, selon Transfermarkt, mais expliqué ci-dessus.
Là où l'Union aura fait son plus gros bénéfice, c'est sur les services rendus par Machida : un défenseur fiable, rarement blessé, rarement mis en défaut, qui a été d'une grande aide dans les belles campagnes unionistes, tant sur la scène domestique qu'européenne.
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