Hiddink parti, la Russie veut un entraineur russe!
Photo: © SC
Guus Hiddink ne prolongera pas à la tête de la Russie. Des voix s'élèvent déjà en Russie pour demander son départ immédiat et pour le remplacer par un entraineur russe. Voilà qui plombe la candidature éventuelle d'Advocaat.
Guus Hiddink a annoncé qu'il ne signerait pas un nouveau bail à la tête de l'équipe nationale russe. Son contrat arrive à échéance en juillet 2010. La nouvelle a été relativement mal accueillie par la presse russe qui tire à boulets ... oranges sur le futur ex-entraineur de la Russie.
L'impair principal de Hiddink est d'avoir communiqué sa décision non pas en Russie, mais dans la chronique qu'il publie régulièrement dans le quotidien néerlandais De Telegraaf. Le public et la presse russes y ont vu un manque de respect. Ils sont vexés.
La situation de la Fédération Russe de Football a radicalement changé. Un nouveau président a été élu. Il s'agit de monsieur Fursenko, l'ancien président du Zenit. Fursenko n'était pas le candidat soutenu par Abramovitch, l'argentier de la Fédération, ni celui de Gazprom, son principal sponsor. Aussi, ces deux mannes financières ont fermé les robinets.
Guus Hiddink bénéficiait d'un contrat en or. C'est le cas de le dire. Il touchait au bas mot sept millions de dollars nets par an, était logé et nourri dans l'hôtel le plus prestigieux de Moscou, ses billets d'avions étaient également payés par la Fédération. Avec les primes en plus, Hiddink aura touché plus de trente millions de dollars nets. Seuls Mourinho à l'Inter et Scollari en Ouzbékistan font aussi bien, mais eux travaillent au quotidien dans leur club.
La Komsomolskaia Pravda, le populaire tabloid russe, soupçonne Hiddink d'avoir fait trainer sa décision pour pouvoir continuer de bénéficier des largesses de la Fédération russe de Football. Elle demande à présent son retrait immédiat, car la Russie doit dores et déjà préparer la nouvelle campagne pour l'Euro 2012. Elle rencontrera au mois de mars la Hongrie et d'autres matchs sont prévus en juillet. Un Hiddink sur le départ n'est donc plus la personne ad hoc.
A l'agence de presse RIA Novosty, le Ministre du Sport, monsieur Vitali Mutko a déclaré : "Moi, je suis partisan d'un entraineur du pays, de quelqu'un qui connait notre philosophie et notre psychologie. Nous devons développer tout notre football... Un entraineur étranger? La seule chose qui l'intéresse, c'est la sélection nationale et pas de transmettre son expérience à tout le pays".
Aussi, en Russie, deux candidatures à la succession de Hiddink sont abondamment citées. Advocaat? Non. La pole position est actuellement occupée par Valeri Gassaiev, l'entraineur du Dynamo Kiev, et par Youri Semin, l'entraineur du Lokomotiv de Moscou.
L'impair principal de Hiddink est d'avoir communiqué sa décision non pas en Russie, mais dans la chronique qu'il publie régulièrement dans le quotidien néerlandais De Telegraaf. Le public et la presse russes y ont vu un manque de respect. Ils sont vexés.
La situation de la Fédération Russe de Football a radicalement changé. Un nouveau président a été élu. Il s'agit de monsieur Fursenko, l'ancien président du Zenit. Fursenko n'était pas le candidat soutenu par Abramovitch, l'argentier de la Fédération, ni celui de Gazprom, son principal sponsor. Aussi, ces deux mannes financières ont fermé les robinets.
Guus Hiddink bénéficiait d'un contrat en or. C'est le cas de le dire. Il touchait au bas mot sept millions de dollars nets par an, était logé et nourri dans l'hôtel le plus prestigieux de Moscou, ses billets d'avions étaient également payés par la Fédération. Avec les primes en plus, Hiddink aura touché plus de trente millions de dollars nets. Seuls Mourinho à l'Inter et Scollari en Ouzbékistan font aussi bien, mais eux travaillent au quotidien dans leur club.
La Komsomolskaia Pravda, le populaire tabloid russe, soupçonne Hiddink d'avoir fait trainer sa décision pour pouvoir continuer de bénéficier des largesses de la Fédération russe de Football. Elle demande à présent son retrait immédiat, car la Russie doit dores et déjà préparer la nouvelle campagne pour l'Euro 2012. Elle rencontrera au mois de mars la Hongrie et d'autres matchs sont prévus en juillet. Un Hiddink sur le départ n'est donc plus la personne ad hoc.
A l'agence de presse RIA Novosty, le Ministre du Sport, monsieur Vitali Mutko a déclaré : "Moi, je suis partisan d'un entraineur du pays, de quelqu'un qui connait notre philosophie et notre psychologie. Nous devons développer tout notre football... Un entraineur étranger? La seule chose qui l'intéresse, c'est la sélection nationale et pas de transmettre son expérience à tout le pays".
Aussi, en Russie, deux candidatures à la succession de Hiddink sont abondamment citées. Advocaat? Non. La pole position est actuellement occupée par Valeri Gassaiev, l'entraineur du Dynamo Kiev, et par Youri Semin, l'entraineur du Lokomotiv de Moscou.
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