La D2 dodo? Dis donc doux doux!

Dirk Diederich
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La D2 dodo? Dis donc doux doux!
Photo: © SC

Ce jeudi 22 avril 2010, la Commission des Licences rendra son verdict : il risque d'y avoir des dégâts. En outre, des difficultés s'annoncent pour l'organisation des matchs de barrage avec les clubs de D3.

L'Exqi League risque de s'éveiller avec une gueule de bois ce jeudi. Car la Commission des licences de l'Union Belge rendra son verdict définitif sur les dossiers introduits par les clubs de D2. Or, plusieurs clubs, et non des moindres, risquent de passer à la trappe. Pour rappel, seul cinq clubs ont obtenu jusqu'ici cette licence de D2. Il s'agit de Mons, de Tournai, de Tubize, de Louvain et de Lommel. Si pour Ostende Boussu-Dour, Renaix, Waesland, Eupen et Tirlemont, il n'y a pas trop de soucis à se faire, les autres clubs ont intérêt à compter sur l'indulgence de la Commission.
 
Pour Beveren, par exemple, la messe a tout l'air d'être dite. Monsieur Van de Vijver, le bourgmestre de la commune, a annoncé hier qu'il n'accorderait pas les 180.000 euros nécessaires pour décrocher la licence. Car la commune privilégie la piste d'une fusion des trois grands clubs du pays de Waes : Lokeren, Beveren et Waesland. Le hic, c'est que Lokeren a déjà fait savoir qu'il n'était nullement intéressé, que la direction actuelle de Beveren, ainsi que les supporters jaunes et bleus ne veulent pas en entendre parler. Reste Waesland qui n'aurait plus qu'à fusionner avec lui-même.

Du côté de Dender, on est prêt également à se lester d'une grosse pierre nouée autour du cou et à se jeter dans la Dendre, en D3 ou même en P4. Chez les Flandriens, c'est un bon million d'euros qui doivent être trouvés. 

Ces deux clubs devraient donc demander la relégation volontaire en D3 (encore que Dender pour ce faire devra trouver 600.000 euros). Mais quid alors du tour final pour la montée? Initialement, six équipes de D3 et les deux barragistes de D2 étaient censés y participer. Mais Liège, Dender et Beveren en descendant d'office, c'est toute la formule qu'il faudrait revoir. Et le temps presse.

Néanmoins, d'autres clubs sont également dans de sales draps : le Brussels et l'Antwerp, pour ne citer qu'eux, doivent faire face à une série d'échéances financières qu'ils pourront difficilement respecter. Cependant, et le président Johan Vermeersch et le président Eddy Wauters sont passés maîtres dans la défense de dossiers apparemment désespérés. Les licences que ces deux clubs ont décrochées ces dernières années le prouvent.

Le cas du Lierse est plus ambigu. Les Campinois sont soutenus par une grosse multinationale (Wadi Degla) qui met largement la main au porte-feuille pour alimenter le club en deniers nécessaires à son fonctionnement. Mais le Lierse qui a hérité de dettes du passé affiche un passif de plus de dix millions d'euros. La Commission risque de demander de solides garanties au club jaune et noir.

Enfin, Turnhout et Wetteren connaissent des problèmes d'infrastructures (manque de places assises) qui font que leurs stades  ne répondent pas aux normes de la D2.  

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