Interview Felice Mazzu : "Je revis"!

Dirk Diederich
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Felice Mazzu : "Je revis"!
Photo: © SC

Walfoot a rencontré Felice Mazzu, le nouvel entraineur du White Star pour une discussion à bâtons rompus sur le présent, l'avenir et le passé.

Felice Mazzu, avec les moyens du bord, était parvenu la saison passée à sauver une AFC Tubize déjà fragilisée par le régime de rigueur imposé par les normes de la Licence de l'Union Belge. Aujourd'hui, en signant à Woluwe, il tourne la page Sang et Or pour relever un nouveau défi.

Content, Felice?

Bien sûr que oui. Je suis resté durant près de trois mois à carreau, à tourner en rond, à vivre sans football, sans la réalité du terrain, sans l'ambiance des vestiaires. Cela commençait à me manquer énormément. Et voilà que je débarque à présent dans un club ambitieux, avec des infrastructures exceptionnelles (ndlr. pour rappel les Diables Rouges s'y entrainent), de bon joueursLe défi est intéressant. Il s'agira de trouver la meilleure place pour chacun d'eux.

Succéder à un monument comme Charly Chapelle ne doit pas être évident.
 
C'est évident. Charly Chapelle que tout le monde appelle le Doc ici a réalisé durant dix ans un super boulot. Mais par ailleurs, j'ai dansle passé déjà succédé à d'autres monuments comme Philippe Saint-Jean et Albert Cartier. La difficulté majeure quand on débarque dans un club qui fonctionne bien, c'est de ne pas tout chambouler, il faut s'adapter, s'inscrire dans la continuité. Dans un club qui patine, qui est en crise, vous arrivez avec vos solutions, votre vision des choses. Ici, pas question de tout chambouler.

Le White Star est un club ambitieux qui depuis des années vise la D2. Une fameuse pression pèsera sur tes épaules, non?
 
Cela ne m'inquiète pas outre mesure. La pression, je l'ai connue à Tubize également. J'y ai été T2 avant de devenir T1. Tout le monde m'attendait au tournant. ce n'était pas évident non plus. Je connais les exigences du White Star. Je connais les attentes du président Michel Farin. Mais elles sont inhérentes au football. Durant mes trois mois d'activité, je pense avoir énormément mûri, j'ai pris du recul, j'ai analysé à tête reposée ce qui s'était passé la saison passée.

Le White Star est toujours en lice en Coupe de Belgique. Il affrontera Zulte-Waregem au tour suivant. Tu envisages ce match comme un match de gala ou pour toi, le White a-t-il une belle carte à jouer?

Rencontrer une D1, c'est toujours une expérience enrichissante. Tant pour le club que pour les joueurs et le staf. Je nous ne nous estime pas battus d'avance. Je dirais même que c'est du 70/30 en faveur de Waregem. Ce sera une belle aventure, même si le club aurait préféré tomber sur un grand comme Anderlecht ou le Standard. Mais bon, ce sera pour le tour suivant (rires). 

Revenons rapidement à la saison passée. Les problèmes actuels de Tubize ne démontrent-ils pas par l'absurde  que tu étais parvenu à limiter la casse?

J'en suis persuadé. Même si la situation actuelle que vit mon successeur ne me réjouit pas. Mais en janvier, j'avais prévenu le comité directeur du club qu'avec les départs de Jérémy Perbet et de Jérémy Njock, le maintien était le maximum qu'on pouvait viser. A l'époque, ils m'ont pris pour un fou. Or, le groupe actuel est plus fort que celui dont je disposais. Daddi et Ambroise nous auraient fameusement dépanné la saison passée. N'empêche, au second tour, on a fait ce qu'on devait faire. On avait une défense bien en place. Avec un brin de réussite, si on avait marqué par exemple le penalty à Liège, si on n'avait pas laissé revenir le Brussels en fin de match, on aurait eu trois points de plus et on aurait terminé huitième.

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