Analyse Quatre candidats au schuss vers la D2
Photo: © SC
Plus que trois fois dormir et on est reparti pour un tour. Si le titre 2011/2012 se jouera probablement entre les équipes du G5, la lutte pour le maintien devrait concerner principalement quatre clubs.
La Jupiler League est un championnat qui ressemble à de nombreux championnats européens. Deux trois grosses locomotives à l'avant pour tirer le train, un wagon resto qui accueille les ventres mous, puis les wagons aux roues mal huilées et grinçantes qui suivent derrière.
Un Anderlecht-Louvain tiendra toujours d'un combat entre Vladimir Klitschko et Laurette Onkelinx. Certes, Klitschko peut toujours se ramasser le programme du PS en pleine tronche dans un moment de distraction, mais l'issue du combat ne fait guère de doute.
Cette saison, vu les forces en présence, la lutte pour le maintien devrait donc concerner quatre équipes.
Le Lierse a perdu le sourire. A une année de déboires sportifs avec un maintien obtenu lors de la 30 ème journée s'ajoutent à présent des difficultés financières. Maged Samy, l'argentier du club campinois, ne peut plus impunément sortir des capitaux d'Egypte comme par le passé. La "révolution" égyptienne est passée par là. Aussi, le club n'a pu conserver Trond Sollied. Il pousse vers la sortie Jurgen Cavens, Abdel Wahed, Benjamin Nicaise et n'a pas renouvelé le contrat de Tomasz Radzinski. Soit cinq contrats qui pesaient lourds dans le budget du club. Il reste bien sûr Wesley Sonck, Eiji Kawashima, Kenny Thompson et Milos Maric dressés comme des espèces de pyramides, témoins d'un temps pharaonique révolu. Pour Chris Janssens, novice dans la profession, le baptême risque de tourner au bizutage aigre comme l'a montré la déroute des Pallieters en match amical contre Levante le week-end dernier (2-6).
St-Trond, l'autre rescapé de la défunte saison, semble plus que jamais un canari pour le chat. Le football n'est pas une science vétérinaire, il existe toujours des Titis qui arrachent les vibrisses des Grominets, mais en général, c'est sur DVD que ça se passe. Le départ de Roland Duchatelet, l'Atlas placide du Staaienveld, laissera à coup sûr des traces. Ibrahim Sidibe, Denis Odoi ont quitté le navire, à l'instar de Simon Mignolet il y a douze mois. Alessandro Iandoli et Grégory Christ sont arrivés, ainsi qu'une série de joueurs qui sont autant de paris sur l'avenir. Guido Brepoels n'a pas caché son inquiétude à l'aube de la saison. Or, la nouvelle direction des Trudonnaires ne semble pas avoir les reins assez solides que pour pouvoir encore se payer un mercato de correction fin août voire en janvier.
L'OH Louvain va au devant d'une saison difficile. C'est le cas de tous les promus et surtout des promus qui n'ont aucune expérience de la D1. Les Brasseurs sont parvenus à conserver le gros de l'équipe championne, ce qui est un atout considérable, à l'exception notable de Hamdi Harbaoui parti à Lokeren et remplacé par Patrick Amoah. Les Brabançons joueront à l'enthousiasme. La question est de savoir si cela suffira. Car le championnat est long et les lacunes énormes affichées ce week-end face à Getafe ne sont guère rassurantes.
Enfin, il y a l'Albert de Mons. On espère bien sûr se tromper. Mais le vainqueur du tour final de D2 part traditionnellement avec un handicap. Tubize, Roulers et Eupen en ont fait l'amère expérience ces trois dernières années. Il part avec plus d'un mois de retard sur la concurrence pour composer son équipe. Il n'a pas le budget non plus des nantis de la D1. Et dispose de fort peu de temps pour le réunir. Mons a cependant un gros atout. Sa direction a déjà connu deux passages en D1. Et Dimitri Mbuyu est l'un des plus fins nez en matière de recrutement. Mais le défi parait disproportionné. La chance des Dragons cette saison pourrait toutefois résider dans la faiblesse présumée du Lierse et de St-Trond pour démentir l'adage qui veut que le vainqueur du tour final de D2 prend en général un ascenseur pour l'échafaud.
Un Anderlecht-Louvain tiendra toujours d'un combat entre Vladimir Klitschko et Laurette Onkelinx. Certes, Klitschko peut toujours se ramasser le programme du PS en pleine tronche dans un moment de distraction, mais l'issue du combat ne fait guère de doute.
Cette saison, vu les forces en présence, la lutte pour le maintien devrait donc concerner quatre équipes.
Le Lierse a perdu le sourire. A une année de déboires sportifs avec un maintien obtenu lors de la 30 ème journée s'ajoutent à présent des difficultés financières. Maged Samy, l'argentier du club campinois, ne peut plus impunément sortir des capitaux d'Egypte comme par le passé. La "révolution" égyptienne est passée par là. Aussi, le club n'a pu conserver Trond Sollied. Il pousse vers la sortie Jurgen Cavens, Abdel Wahed, Benjamin Nicaise et n'a pas renouvelé le contrat de Tomasz Radzinski. Soit cinq contrats qui pesaient lourds dans le budget du club. Il reste bien sûr Wesley Sonck, Eiji Kawashima, Kenny Thompson et Milos Maric dressés comme des espèces de pyramides, témoins d'un temps pharaonique révolu. Pour Chris Janssens, novice dans la profession, le baptême risque de tourner au bizutage aigre comme l'a montré la déroute des Pallieters en match amical contre Levante le week-end dernier (2-6).
St-Trond, l'autre rescapé de la défunte saison, semble plus que jamais un canari pour le chat. Le football n'est pas une science vétérinaire, il existe toujours des Titis qui arrachent les vibrisses des Grominets, mais en général, c'est sur DVD que ça se passe. Le départ de Roland Duchatelet, l'Atlas placide du Staaienveld, laissera à coup sûr des traces. Ibrahim Sidibe, Denis Odoi ont quitté le navire, à l'instar de Simon Mignolet il y a douze mois. Alessandro Iandoli et Grégory Christ sont arrivés, ainsi qu'une série de joueurs qui sont autant de paris sur l'avenir. Guido Brepoels n'a pas caché son inquiétude à l'aube de la saison. Or, la nouvelle direction des Trudonnaires ne semble pas avoir les reins assez solides que pour pouvoir encore se payer un mercato de correction fin août voire en janvier.
L'OH Louvain va au devant d'une saison difficile. C'est le cas de tous les promus et surtout des promus qui n'ont aucune expérience de la D1. Les Brasseurs sont parvenus à conserver le gros de l'équipe championne, ce qui est un atout considérable, à l'exception notable de Hamdi Harbaoui parti à Lokeren et remplacé par Patrick Amoah. Les Brabançons joueront à l'enthousiasme. La question est de savoir si cela suffira. Car le championnat est long et les lacunes énormes affichées ce week-end face à Getafe ne sont guère rassurantes.
Enfin, il y a l'Albert de Mons. On espère bien sûr se tromper. Mais le vainqueur du tour final de D2 part traditionnellement avec un handicap. Tubize, Roulers et Eupen en ont fait l'amère expérience ces trois dernières années. Il part avec plus d'un mois de retard sur la concurrence pour composer son équipe. Il n'a pas le budget non plus des nantis de la D1. Et dispose de fort peu de temps pour le réunir. Mons a cependant un gros atout. Sa direction a déjà connu deux passages en D1. Et Dimitri Mbuyu est l'un des plus fins nez en matière de recrutement. Mais le défi parait disproportionné. La chance des Dragons cette saison pourrait toutefois résider dans la faiblesse présumée du Lierse et de St-Trond pour démentir l'adage qui veut que le vainqueur du tour final de D2 prend en général un ascenseur pour l'échafaud.
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