Analyse Le retour raté des Diables Rouges au pays

jeanbaptiste franssen
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Le retour raté des Diables Rouges au pays
Photo: © SC

Le rendez-vous des Diables Rouges avec leur public a été raté, apportant un bémol à une idylle qui jusque là paraissait parfaite. A qui doit-on en vouloir ?

Généralement, l’employeur dit à l’employé ce qu’il doit faire mais visiblement, cela ne fonctionne pas ainsi à l’Union belge de football où Wilmots semble avoir beaucoup à dire. Ainsi, était-ce à lui de décider si il devait y avoir une fête pour le retour des Diables Rouges au pays ?  N’aurait-il pas été plus logique que ce soit la fédération qui prenne cette décision ?   

Même si les joueurs n’appartiennent pas à la fédération, celle-ci leur verse quand même des primes conséquentes et elle peut quand même attendre d’eux une certaine contrepartie. Était-ce vraiment si difficile pour eux de consacrer quelques heures à des personnes qui n’ont parfois que les Diables rouges pour sortir d’un quotidien pas toujours rose ?    

Marc Wilmots,  lui,  parce qu’il avait réussi à qualifier les Diables après plus de 12 ans d’absence, a  été vu comme l’homme providentiel  par l’Union belge qui n’a pas hésité a signer un contrat de 4 ans avec lui. On peut dire, sans risquer de se tromper, qu’il n’y a pas beaucoup d’entraîneurs dans le monde qui bénéficient d’un tel crédit de la part de leur fédération.

Jusqu’à présent, on ne peut pas trop critiquer ce choix car les Belges sont arrivés en quart de finale de la Coupe du monde, ce qui est un bilan assez honorable. Mais que ce serait-il passé si l'équipe n'avait pas atteint les huitièmes de finale et que se passera-t-il si la campagne pour l’Euro en 2016 s’avère être un fiasco ?

L’Union belge aurait au moins dû assortir ce contrat de quelques conditions, comme cela se fait partout ailleurs. Déjà, Georges Leekens avait été mis sur un piédestal et on vu comment cela a tourné mais visiblement la fédération n’en a tiré aucune leçon.

Nous n’avons donc plus qu’à espérer que Wilmots soit bien à la hauteur de sa tâche, ce qu’on ne peut encore ni confirmer, ni infirmer. Sinon, les quatre prochaines années risquent de paraître très longues, pour tous ceux qui aimeraient voir les Diables Rouges jouer les premiers rôles en Europe et dans le monde.       

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