Le stress s'empare des fans anversois: "Après 12 ans de misère, on sent que les choses peuvent encore mal tourner"

Kevin Jonckheere Johan Walckiers
Kevin Jonckheere, Dirk Pieters et Johan Walckiers depuis Anvers
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Le stress s'empare des fans anversois: "Après 12 ans de misère, on sent que les choses peuvent encore mal tourner"

Très nombreux à faire la file pour obtenir le fameux sésame afin d'assister à la dernière rencontre du championnat face à Eupen, les supporters anversois sentent peu à peu la pression monter en eux. Le stress monte et ça se sent.

Le football atteint son paroxysme à Anvers et devient une vraie religion. "Cela fait des mois que je dis que l'on va être champion! Maintenant ça va devenir réalité", nous confie Gert Buyens, l'un des fans à faire la file pour obtenir un ticket pour la rencontre contre Eupen.

Quand Tubize a été champion sur notre terrain

"Encore plus quand on avait presque 11 points d'avance. Mais maintenant, je repense à des moments douloureux. Comme lorsque Tubize a été sacré champion et promu en D1 sur notre propre terrain", ajoute Buyens.

"Ça fait longtemps que le championnat devrait être plié. Certainement avec une équipe comme la nôtre. Maintenant, on commence tout doucement à trembler. L'ambiance sera présente, mais de mon côté je vais attendre la fin de la rencontre face à Eupen pour être sûr que le titre soit en poche avant d'exulter".

Si on ne monte pas, j'aurais besoin de plusieurs jours pour m'en remettre

Ce n'est évidemment pas le seul supporter qui a la boule au ventre. "Sous l'impulsion de Patrick De Cuyper, on vit une année fantastique. Cela fait 12 ans que l'on connait la misère et on a encore le sentiment que tout peut capoter. Mais il ne faut pas penser à ce genre de possibilité", a quant à lui admis Jörgen Vrancken.

"On va vers le titre et la fête populaire sera extraordinaire. Si on rate encore la promotion, on redoublera d'efforts l'année prochaine. Tu es supporter dans les bons et mauvais moments. Mais ça ferait très mal. J'aurais besoin de plusieurs jours pour m'en remettre", a conclu Vrancken.

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