Bob Peeters, une 150e en Pro League et une carrière lancée?

Soyons directs: Bob Peeters a bien eu du mal à lancer sa carrière d'entraîneur. Pourtant, l'ancien Diable Rouge prenait en 2010 les rênes d'un Cercle de Bruges qui construisait depuis plusieurs saisons un "projet solide", comme le déclarait Peeters lui-même à l'époque...

Deux échecs d'emblée

Et tout commençait bien au Cercle, avec une neuvième place, une finale de Play-offs 2 (perdue) et un bilan plutôt positif en deux saisons. C'est lors de la troisième que les choses se gâtent: le Cercle occupe une bien triste dernière place en octobre et Peeters est licencié, avec un bilan global toutefois honorable pour un club de milieu de classement (39 victoires, 22 nuls, 41 défaites). Malheureusement, le Cercle descendra, n'arrivant pas à rattraper le retard pris sous l'ère Peeters...

C'est après que le Lierrois va voir sa cote baisser drastiquement. De retour à La Gantoise, dont il avait entraîné les Espoirs, Peeters y vit un véritable cauchemar, visiblement pas prêt pour le top. Bilan? 3 sur 27 et un projet de jeu... un peu flou. Il tiendra jusqu'à janvier 2013.

Un job de sauveteur?

Après presque un an sans emploi, Peeters va finir par retrouver un poste, à Waasland-Beveren. Pour la première fois de sa carrière d'entraîneur, il arrive dans un club où l'objectif affiché est le maintien... et visiblement, ça lui réussit. Les Waeslandiens se sauvent et Peeters relance sa carrière. Exactement comme il le fera un un an plus tard, après un échec à Lokeren, en sauvant Westerlo de la relégation...

Attention toutefois: l'étiquiette de "sauveur de petits clubs", c'est parfois envahissant. Mais il faut reconnaître que le style de jeu direct et costaud prôné par Peeters - et qui colle au joueur qu'il était - convient particulièrement bien à des équipes devant tout donner sur le terrain.