Belgique - Espagne : Martinez rate sa première

Kevin Jonckheere
Julien Denoël et Kevin Jonckheere depuis Stade Roi Baudouin
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Belgique - Espagne : Martinez rate sa première

Pour cette première de Roberto Martinez, quelques surprises étaient au programme. La plus grande, certainement, était la titularisation de Divock Origi en pointe. Un choix tactique qui n'aura pas pesé puisque les Diables Rouges se sont inclinés 0-2 sans jamais avoir inquiété l'Espagne.

Pour débuter sa campagne de qualification en vue du mondial 2018 en Russie, la Belgique s’offrait un match amical de prestige face à l’Espagne. Un match particulier pour Roberto Martinez, espagnol de son état, s’il fallait encore le rappeler.

Alignés dans un 4-2-3-1 devenu classique pour nos Diables, les joueurs belges affichaient une belle envie dès le début de la rencontre. Sans surprise, l’Espagne gardait bien le ballon, les Diables optant plus pour le contre et les reconversions rapides en s’appuyant sur la vitesse de Origi.

Le constat le plus désolant de ce match ? La première frappe cadrée belge est venue à la 83e

En ce qui concerne le jeu, la rencontre était assez équilibrée même si la Belgique était la première à avoir mis le nez à la fenêtre. Witsel prenait pour lui la charge du premier tir du match mais il n’inquiétait pas De Gea. Bien en place, la Belgique contrait sans trop de difficulté le jeu espagnol. Hélas, à la demi-heure, David Silva, le meilleur ibérique sur le terrain, ouvrait la marque. Vitolo devançait la sortie de Courtois et servait Diego Costa qui remisait alors à un David Silva qui pouvait ajuster le but laisser (quasiment) vide (0-1, 33e). Ce but permettait à la Roja de se libérer et de jouer plus relaché avec une précision accrue faisant, dès lors, souffrir la défense noir-jaune-rouge.

Cette première mi-temps était plutôt décevante pour la Belgique malgré un début intéressant. Privée du ballon et face à un adversaire qui maitrise parfaitement son sujet, notre équipe nationale devait se résoudre à défendre, chose qu’elle n’a plus l’habitude de faire depuis quelques années.

Le deuxième but a cloturé le match.

A la reprise, l’Espagne n’était pas loin de doubler la mise. Sur un coup franc bien donné, l’Espagne plaçait une tête puissante mais un Courtois incroyable réalisait un arrêt exceptionnel ! 10 minutes plus tard, Diego Costa se retrouvait en face à face avec son équipier chez les Blues mais Courtois avait le dernier mot. Hélas, à l’heure de jeu, Jordan Lukaku commettait une grossière faute sur Vitolo dans le rectangle et l’arbitre n’hésitait pas à indiquer le point de pénalty. David Silva ne se faisait pas prier pour doubler la marque (0-2, 62e). La suite ? Une interminable purge tant les Belges semblaient absent de la rencontre.

Le constat le plus désolant de ce match ? La première frappe cadrée belge est venue des pieds de De Bruyne… à la 83e. Sans idées, sans vitesse et fortement imprécise, la Belgique s’est finalement inclinée logiquement.

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