Gillet : "Se servir de la rage qu'il y avait"

Depuis son retour dans les buts Jean-François Gillet a été le seul rouche qui n'a jamais déçu, même si certains lui reprochaient le but encaissé au Lierse. Mais sans ses arrêts, le Standard aurait encaissé bien plus. Déjà compliqué, le métier de gardien l'est encore plus dans cette équipe très fébrile. L'égalisation de Saint-Trond en dernière seconde reste encore en travers de la gorge.

"On ne peut pas encaisser comme ça. On revenait de tellement loin. On était mené, on inverse la tendance puis on souffre à dix pour s'imposer à l'arrache. Il y avait tout pour renverser la vapeur au niveau mental, pour redonner du peps. Mais prendre un but sur un contre comme ça pour être rejoint au bout, c'est comme un suicide collectif. "

"Il y avait beaucoup de déception et de rage. Il faudra s'en servir pour ce match à l'Union. J'espère que cette victoire n'est juste reportée que de cinq jours. Les signaux sont encourageants, il y a du mieux. Mais les gens en ont marre d'entendre ça, ils veulent voir. Donc je ne vais pas m'étendre sur le sujet."