L'arbitrage vidéo au centre des bétats: stop ou encore?

L'arbitrage vidéo au centre des bétats: stop ou encore?

L'arbitrage vidéo était attendu avec impatience, mais force est de constater que ce n'est absolument pas parfait. Lors de cette troisième journée, deux exemples totalement, opposés, alimentent les conversations.

Il était attendu, il allait tout régler dans le football…mais il y a certains jours où tout le monde le décrie, comme ce week-end: l’arbitrage vidéo pose question. Entre vendredi et dimanche, récit des limites du système.

Nous sommes vendredi, et le Club de Bruges souffre à Zulte-Waregem. En seconde période, Olayinka s’infiltre côté gauche, dribble Mechele et s’écroule. L’arbitre de la rencontre (Mr Visser) semble certain de son fait: il n’y a pas de faute du Brugeois. Il ne fait donc pas appel à la vidéo, et mal lui en a pris: il y avait bien un contact entre le défenseur et l’attaquant.

L'interprétation sera toujours là

Ce dimanche: Dans les dernières minutes, et alors que le Standard est déjà réduit à dix, Orlando Sa tente de donner un coup à De Petter, sans vraiment le toucher. Après une discussion avec son juge de touche, monsieur Boucaut décide d’aller voir les images et expulse l’attaquant portugais.

Ces deux décisions ont été vivement contestées, sur la toile et ailleurs, et montrent donc les limites du système. En effet, beaucoup de décisions dans le football sont prises suite à une interprétation, et que l’action soit revue sur vidéo ou en direct, l’arbitre interprète ce qu’il voit, ce qui peut dès lors varier d’une personne à l’autre.

Dury n'en croit pas ses yeux: monsieur Visser n'utilisera pas la vidéo

Vendredi, Monsieur Visser avait décidé qu’il ne fallait pas revoir les images, tout comme monsieur Boucaut dimanche avec l’expulsion de Fai. Ces deux décisions me fait penser à une solution oute simple: comme au hockey sur gazon, pourquoi ne pas donner un appel à la vidéo par équipe (demandé par le capitaine ou l’entraîneur)? Si la décision donne raison à cette demande, l’arbitre change sa décision et l’équipe conserve son droit à la vidéo. Si l’arbitre ne change pas sa décision, l’équipe ne peut plus demander la vidéo.

Quoi qu’il en soit, à l’heure actuelle, les joueurs de Zulte-Waregem et du Standard sont frustrés par ces décisions ou non-décisions. Et mon petit doigt me dit qu d’autres le seront encore dans le courant de la saison.

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