Le Mexique entre certitudes et renouveau

Le Mexique entre certitudes et renouveau
Photo: © photonews

Le Mexique vient donc défier les Diables Rouges ce vendredi à Bruxelles. Si certains espéraient un adversaire d'un calibre supérieur, El Tri n'est pas à sous-estimer ...

Valeur sûre au niveau mondial

Le Mexique n'a jamais remporté de Coupe du Monde et n'a même jamais à vrai dire dépassé le stade des quarts de finale (en 1970 et 1986, soit lors des deux éditions s'étant disputées chez eux). Pour autant, ils restent une valeur sûre au niveau mondial : dix fois vainqueur de la Gold Cup, El Tri domine la zone Concacaf et participera en Russie à sa seizième Coupe du Monde, ce qui en fait une des équipes les plus présentes à ce niveau.

En 2014, le Mexique n'avait dû son élimination qu'à un penalty accordé à Arjen Robben en huitièmes de finale en toute fin d'une rencontre qu'il ne devait jamais perdre. Depuis, l'équipe a changé mais restera une équipe avec laquelle il faudra compter : les Tricolores n'ont jamais échoué à sortir des poules depuis 1994 !

Peu de stars au pays

La sélection mexicaine a toujours fait la part belle aux joueurs locaux, mais les choses ont changé : peu de piliers de l'équipe nationale évoluent actuellement en Liga MX. Tout au plus peut-on évoquer les défenseurs Nestor Araujo et Hugo Ayala, tandis qu'Oribe Peralta, qui avait brillé aux JO de 2012, doit souvent laisser la place aux "Européens" Vela et Chicharito.

Carlos Vela, justement, fait partie de ces stars mexicaines évoluant en Europe ... mais sa relation avec la sélection n'a pas toujours été simple. En 2014, il avait en effet refusé de participer au Mondial. Le buteur de la Real Sociedad est toutefois revenu dans les rangs depuis et sera un des hommes à suivre - tout comme, évidemment, Javier Hernandez, qu'on connaît bien.

Autre joueur prometteur : Hirving Lozano, l'attaquant du PSV Eindhoven (22 ans) auteur d'un début de saison en boulet de canon (neuf buts en neuf matchs) en Eredivisie. Lui, Jesus Corona (Porto) ou encore Uriel Antuna, prêté à Groningue par Manchester City, forment l'avenir de la sélection.

La surprise, c'est peut-être la situation compliquée de Giovani Dos Santos, peu utilisé et surtout peu décisif lors des qualifications pour le Mondial 2018. Le joueur le plus talentueux du football mexicain récent, formé au FC Barcelone, évolue actuellement au LA Galaxy mais n'a jamais été à hauteur des attentes en club ; c'est avec El Tri qu'il brille... ou brillait. Sa place pour la Russie est remise en question. Il le sait : il va devoir se montrer lors des matchs à venir ... la Belgique est prévenue !

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