Eden et les tacles : "Contre l'Argentine, ils viseraient Messi, contre le Portugal, ils viseraient Ronaldo..."

Florent Malice Sander De Graeve
Florent Malice et Sander De Graeve depuis Moscou
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Eden et les tacles : "Contre l'Argentine, ils viseraient Messi, contre le Portugal, ils viseraient Ronaldo..."

Eden Hazard a encore été matraqué contre le Panama, qu'il a fait tourner en bourrique. Mais le capitaine des Diables Rouges ne s'en fait pas.

Eden Hazard assurait après le match que ça ne le dérangeait pas d'être pris pour cible et a encore évoqué cette manie qu'ont les défenseurs adverses de le matraquer. "C'est toujours comme ça", relativise-t-il lors d'un événement presse un peu plus "relax", au Moscow Country Club. "Le coach s'inquiète? Je crois justement que pour moi, le secret pour ne pas se blesser, c'est que je n'y pense pas", explique Eden. 

"Si avant match, je me dis que je vais prendre beaucoup de coups, que je risque une blessure, c'est là que je vais me blesser. Le football, c'est fait de blessures. C'est possible que la prochaine fois que je me blesserai, car ça arrivera peut-être encore, ce sera bêtement, comme la dernière fois (Eden s'était blessé à l'entraînement, nda)", estime le capitaine des Diables. "Je n'y pense pas. Vous savez, ça fait dix ans que je prends des coups. Tant que c'est dans l'esprit du jeu, ça me va. Première minute face à l'Egypte, là, c'était autre chose, c'était vraiment pour blesser et là, c'est problématique". 

"S'il y a un contrat sur moi? (sourire). Si on joue l'Argentine demain, qui va-t-on essayer de museler? Messi. Si on joue le Portugal, ce sera Ronaldo. J'ai la chance d'être un joueur capable de faire la différence, et j'accepte que les adversaires m'égratignent un peu plus que les autres. Ca ne me fait pas peur", conclut-il. 

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