Mousa Dembélé évoque la Chine : "L'argent, c'est bien, mais si tu t'enfermes dans ton hôtel..."

Mousa Dembélé évoque la Chine : "L'argent, c'est bien, mais si tu t'enfermes dans ton hôtel..."
Photo: © photonews

Mousa Dembélé est désormais un joueur de Super League chinoise. Le Diable Rouge a rejoint le Guangzhou R&F, juste avant que Tottenham réalise sa meilleure saison européenne. Mais Mousa n'a pas de regrets.

Bien sûr, Mousa Dembélé (32 ans) a regardé la campagne de Tottenham, qui a vu les Spurs atteindre la finale de la Ligue des Champions, avec un pincement au coeur. "C'est dommage pour moi", reconnaît-il dans un entretien accordé à la BBC et dans lequel il évoque son transfert à Guangzhou. "Mais je ne regrette absolument pas mon choix". 

"Bien sûr, tous mes anciens équipiers ont bien rigolé quand je les ai revus (Tottenham est passé en Chine pour sa tournée asiatique, nda). Mais j'étais très heureux pour eux car personne ne bosse plus que Tottenham pour ça", affirme Dembélé, qui a ensuite parlé de sa vie en Chine.

L'argent, mais ... 

Pas question de se cacher pour Mousa : "L'argent est une raison, naturellement. Ceux qui viennent en Chine gagnent bien leur vie. Mais ça dépend : si vous venez ici pour l'argent mais n'appréciez pas l'expérience, restez enfermé dans votre hôtel, alors ce ne sera pas positif. Si vous appréciez la culture de l'endroit et gagnez beaucoup d'argent, c'est une expérience positive", nuance-t-il. 

"J'avais dit à mes coéquipiers il y a plusieurs années qu'un jour, je voudrais voir un autre pays. J'étais content qu'une offre vienne de Chine. Je voulais aussi un choc culturel. C'est très différent ici, dans la vie quotidienne", explique Dembélé. "Je connais beaucoup de gens qui arrivent ici et trouvent ça très désagréable, ils détestent la vie en Chine, mais si vous êtes ouvert d'esprit, c'est sympa".

Il y a cependant bel et bien des points négatifs : "Premièrement, je suis loin de ma famille et de mes amis. Ensuite, ici , à Guangzhou, il fait chaud toute l'année", pointe le Diable Rouge. "J'ai été habitué à des régions froides toute ma vie et ici, en hiver, il fait 22 degrés. Mes enfants aiment ça, ils ont quatre et deux ans et peuvent aller nager, ils voient tout de manière positive. Ma femme, elle a eu plus de mal, elle adorait Londres", ajoute Dembélé. "C'est toujours difficile au début quand vous êtes loin de vos proches". 

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