Les entraîneurs sont maintenant sous pression

Les entraîneurs sont maintenant sous pression

Le mercato est terminé, les coaches ont maintenant la responsabilité de l'équipe jusqu'en janvier. Pour certains, la pression risque d'être énorme.

Le championnat de Belgique entre dans sa troisième phase. En effet, nous avons eu le retour sans les supporters, puis le public est revenu dans les tribunes et a changé la donne. Maintenant, le mercato estival est enfin terminé et les noyaux sont formés jusqu'au 31 décembre. Du coup, les entraîneurs ne pourront plus rien attendre de leurs directions respectives et la pression sera sur leurs épaules.

Philippe Clement: L'Europe comme seul juge

Le Club de Bruges doit faire mieux que la saison dernière en Ligue des Champions et Philippe Clement le sait. Dans un premier temps, il devra faire le boulot face au Zénith, au Borussia Dortmund et la Lazio. Un très mauvais parcours ferait mauvais genre, même si sa place ne serait pas remise en cause si les prestations en Pro League reste semblables à ces 5 dernières rencontres.

Philippe Montanier: attention à l'accumulation des rencontres

Le Standard est bien en place et a fait le boulot en coupe d'Europe. L'Europa League qui arrive va ajouter des rencontres aux Rouches et les adversaires dans la poule seront plus coriaces. De plus, le calendrier des Liégeois sera un peu plus compliqué au point de vue national et Montanier va devoir jongler avec les absences et la tournante. Son noyau est un peu plus profond maintenant et cela devrait l'aider. Sclessin est un allié mais peut aussi se retourner contre son équipe si les mauvais résultats pointent le bout de leur nez.

Vincent Kompany: la fausse force tranquille

Le projet est beau sur le papier, mais en quelques jours Anderlecht a perdu beaucoup de choses: son invincibilité, Doku, Trebel et de la confiance. Vincent Kompany semble serein, mais Anderlecht est fragile. Il est clair que l'ancien Diable Rouge ne risque pas sa place du jour au lendemain, mais deux saisons sans se qualifier pour l'Europe ferait très mauvais genre et très mal au portefeuille. La pression est intense.

Karim Belhocine: relancer la machine le plus vite possible

Charleroi a frappé fort sur le marché des transferts et Belhocine a tout en main pour réussir une excellente saison et jouer le top 4 voir même plus jusqu'au bout. Le coach des Zèbres a envie de voir son équipe jouer un beau football et insiste sur le fait que Charleroi est une équipe joueuse, mais cela ne s'est pas vu chaque semaine. La défaite européenne et lors du choc wallon ont semé le doute. Sans l'Europe, les Zèbres ont maintenant deux buts: le top 4 et la coupe de Belgique.

Benat San Jose: ne plus perdre des points lors des rencontres maîtrisées

Eupen a souvent eu une équipe qui était joueuse et qui devait batailler dur pour se maintenir. Mais cette saison, le mercaro des Pandas est un modèle du genre et des joueurs d'expérience sont venus garnir le noyau des Germanophones. Mais histoire de ne pas complètement se fourvoyer, Eupen doit apprendre à remporter des rencontres qu'il maitrise (comme à l'Antwerp) ou se montrer solide pour ne pas perdre lorsqu'ils ne le méritent pas (comme contre le Cercle). Le top 8 n'est pas une utopie, à Benat San José de faire le boulot.

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