Réaction L'arbitrage belge pro-Union ? "Ils contrôlent tout depuis des semaines"

Scott Crabbé depuis le Parc Duden
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L'arbitrage belge pro-Union ? "Ils contrôlent tout depuis des semaines"

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Sven Vandenbroeck était d'humeur très maussade après la défaite de Zulte Waregem à l'Union Saint-Gilloise. Il est parti en croisade contre l'arbitrage belge en conférence de presse.

"Je tiens à féliciter mon équipe. Pour son jeu et son courage. Mon analyse s'arrête là. Merci beaucoup" : lorsque Sven Vandenbroeck a été questionné sur ses impressions après la rencontre, il a annoncé qu'il se montrerait très bref et a tenu parole. Dans la salle de presse, les raisons de son mutisme sont vite apparues évidentes. 

A la mi-temps, l'entraîneur du Essevee avait déjà fait part de son mécontentement au sujet de l'arbitrage au micro de DAZN : "J'ai l'impression qu'on joue à dix". Il ne visait pas un joueur, mais Nathan Verbomen et les arbitres belges en général : "Depuis des semaines, l'Union contrôle tout. Je le dis depuis des semaines. Apparemment, les arbitres n'ont pas encore compris. Cette perception est pourtant bien ancrée chez beaucoup de gens".

L'Union toujours à la limite, et parfois au-delà ?

Après trois défaites en deux mois contre l'Union, les nerfs de Vandenbroeck étaient à vif. Il n'a donc pas fallu creuser longtemps pour le relancer sur le sujet après la rencontre. Il ne pointe pas une phase en particulier mais un ensemble de décisions qui empoisonne selon lui une rencontre. "Je l'ai dit après notre match de coupe : l'Union bénéficie toujours de petits avantages. Il n'y a qu'en Europe qu'on sait jouer franc jeu contre eux, que les arbitres sifflent normalement".

"Je ne parle pas seulement d'aujourd'hui. Je repense à nos trois matchs contre l'Union, et à d'autres matchs que j'ai vus. C'est tellement inégal. Et tout se joue sur des détails. Ce n'est pas à cause de ça qu'on a perdu le match, mais c'est agaçant. J'ai parlé de perception, mais en fait, ce n'est plus une perception. C'est presque la réalité", poursuit-il.



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Il en veut pour preuve le traitement subi par son attaquant Anosike Ementa. Du haut de ses 2m02, le Danois a été pris en charge de manière très personnelle par Christian Burgess : "Il est mis à nu à chaque match, et je pèse mes mots. On laisse passer beaucoup trop de choses. Tous les lundis, quand il arrive au club, il est couvert de bleus. Il a mal partout à cause des coups qu'il reçoit. Il a toujours mal à la tête ; avant qu'il puisse rejoindre le groupe, il doit aller au moins trois quarts d'heure chez l'ostéopathe. Il reçoit tellement de coups qu'il lui est presque impossible de jouer correctement".

Un matraquage qui explique selon lui que les intentions offensives de son équipe n'aient été que peu mises en avant : "Je m'attends à un scénario similaire contre l'Antwerp, mais ils joueront peut-être un football plus riche et de meilleure qualité que l'Union. Nous aborderons ce match de la même manière, avec la même intensité et la même ambition. Nous voulons jouer un beau football et obtenir un résultat à l'extérieur. Nous continuerons à défendre ce style de jeu aussi longtemps que possible".

Assis à côté de lui, David Hubert a eu l'intelligence de ne pas réagir : "Je sais que ses propos ne sont pas dirigés contre l'Union en particulier malgré sa frustration. J'ai connu des pensées similaires ces dernières semaines, je ne vais pas commenter ce qu'il a dit, cela ne sert à rien d'en rajouter".

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