Euro 2020 : quel favori après la phase de groupes ?

Joachim Durand
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Euro 2020 : quel favori après la phase de groupes ?

Après 36 matchs, l'Euro laisse place aux huitièmes de finales ce samedi. Quelle équipe remportera le tournoi le 11 juillet prochain ?

Les huitièmes de finale de l'Euro débutent ce samedi. À l'aube de la phase à élimination directe, les seize sélections qualifiées arrivent à un tournant. Chacune d'entre elles s'apprête désormais à jouer sa place dans la compétition. Après 36 matchs joués, il est temps de tirer les enseignements de la phase de groupes, avant d'entamer celle à élimination directe, au travers d'une question : qui est le grand favori pour la victoire finale ?

La France en route vers le doublé ?

Forts de leur victoire à la Coupe du Monde 2018, les Bleus apparaîssent comme les grands favoris pour bon nombre d'observateurs. Sur le papier, la France a l'un des meilleurs effectifs de la compétition, avec un trio d'attaque Benzema-Griezmann-Mbappé en tête d'affiche. Mais Didier Deschamps a d'autres cordes à son arc puisqu'il peut également compter sur les services de grands joueurs comme Pogba, Kanté ou encore Varane.

Avec une victoire et deux nuls en trois matchs, la France est sortie première du "groupe de la mort" (poule F). Pour autant, les champions du monde en titre n'ont pas toujours été souverains, comme en témoignent leur contre-performance face à la Hongrie (1-1) et les difficultés rencontrées contre le Portugal (2-2). Ce sont surtout des erreurs individuelles qui ont mis la France en danger sur la phase de groupes. Alors, les Bleus parviendront-ils à confirmer leur statut et à réaliser le doublé ?

L'Italie en pleine confiance

La Squadra Azzurra a réalisé un parcours sans faute. Avec trois victoires en trois matchs, sept buts marqués et aucun encaissé, l'Italie a fait forte impression durant la phase de poules, en terminant première du groupe A. Les hommes de Roberto Mancini ont fait preuve d'une grande maîtrise collective jusqu'à présent. Organisé en 4-3-3, le jeu italien est bien huilé. Et pour couronner le tout, l'équipe peut à nouveau compter sur un rouage essentiel, en la personne de Marco Verratti.

La Nazionale reste sur une série impressionnante de 30 matchs consécutifs sans défaite toutes compétitions confondues. Ajoutée à cela, sa phase de poules réussie lui a permis de faire le plein de confiance avant de se présenter en huitième de finale. Les Italiens arrivent donc sereins et gonflés à bloc. Mais pourront-ils maintenir leur niveau de jeu actuel contre les plus grandes sélections du continent ? 

La Belgique, contre vents et marées

Les Belges semblaient maudits à l'entame de l'Euro. Touchés par les blessures de De Bruyne, Hazard et Witsel, les Diables Rouges ont débuté la compétition amputés de plusieurs cadres. Mais cela n'a pas empêché les hommes de Roberto Martinez de terminer à la première place du groupe B, avec trois victoires en trois matchs.

Malgré sa prestation râtée contre le Danemark, la Belgique est sortie vainqueur de son opposition (1-2) grâce aux prouesses de Kevin De Bruyne. Cette rencontre suffit à résumer la situation. Aujourd'hui, la première sélection du classement FIFA souffre de certains maux mais possède des joueurs capables de faire mal à n'importe quelle équipe. En ce sens, le retour en forme de ses stars est essentielle pour la suite de la compétition. Seront-elles capables d'assumer leur rôle jusqu'au bout ?

L'Angleterre et l'Espagne sous le poids du passé

Les Three Lions ont de quoi faire peur, mais ils ne rugissent pas. À l'instar de la France, l'Angleterre possède l'un des tout meilleurs effectifs de la compétition, emmené par des joueurs comme Kane, Sterling, Mount, Foden, etc. Mais l'animation collective de la sélection britannique déçoit, en témoignent les critiques survenues après le match contre l'Ecosse (0-0). Finalement, l'Angleterre d'aujourd'hui ressemble à ses prédécesseures : pleine de talent mais à la peine collectivement. Les Lions écriront-ils leur propre histoire ?

De son côté, l'Espagne se cherche. Depuis son arrivée à la tête de la sélection, Luis Enrique a installé un jeu basé sur la possession du ballon, dans le sillage d'Aragonés et de Del Bosque. Mais sur le terrain, la folie manque. Durant la phase de groupes, les rencontres des Rouges ont été critiquées pour leur tempo très lent et pour le manque d'efficatité des Espagnols devant le but, à l'image d'Alvaro Morata. La Roja ravivera-t-elle la flamme en huitième, et au-delà ?

Les Pays-Bas dans l'ombre des géants

Avant leur entrée en lice à l'Euro, les Pays-Bas étaient rarement cités parmi les favoris à la victoire finale. Quelques semaines plus tard, la sélection néerlandaise pourrait bien intégrer la discussion. Avec trois victoires en trois matchs, elle a terminé à la première place du groupe C. Porté par un Georginio Wijnaldum en feu (3 buts en 3 matchs), les Oranges peuvent compter sur leur capitaine. L'ancien joueur de Liverpool pourra-t-il mener son pays jusqu'au sommet ?

À quelques heures du coup d'envoi des huitièmes de finale, sept nations semblent se partager le statut de favori. Outre les sélections mentionnées précedemment, l'Allemagne et le Portugal n'ont pas dit leur dernier mot. La Seleçao croisera d'ailleurs la route des Diables Rouges ce dimanche, dans ce qui sera l'un des chocs des huitièmes. Au sein d'un Euro homogène, quelle équipe parviendra à tirer son épingle du jeu ?

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