Mertens et Carrasco vont devoir se réveiller ... surtout si Eden et Kevin ne reviennent pas de suite

Mertens et Carrasco vont devoir se réveiller ... surtout si Eden et Kevin ne reviennent pas de suite

C'est passé par la petite porte ce dimanche pour les Diables, mais c'est passé tout de même. Roberto Martinez, cependant, voulait voir son équipe monter en puissance et devra donc espérer que certains se réveillent. C'est le cas de Yannick Carrasco et Dries Mertens.

Une action résume la montée au jeu de Yannick Carrasco face au Portugal : lancé en contre, l'ailier de l'Atlético Madrid patiente bien, ne lâche pas son ballon jusqu'au dernier et meilleur moment quand Youri Tielemans déboule comme une furie à sa gauche ... puis Yannick manque sa passe, lamentablement, inexplicablement. Un geste franchement simple pour un joueur frais de ce niveau ; un geste qui, habituellement, ponctue les contres si célèbres d'une sélection considérée comme la meilleure du monde dans cet exercice. 

Par ce seul raté, Carrasco donne raison à Martinez sur l'un de ses choix forts : le placer sur le banc, lui le champion d'Espagne enfin libéré et qu'on ne doit plus cantonner à un rôle de piston avec les Diables depuis que Thorgan Hazard gère le rôle à merveille. Devant ce public espagnol qu'il connaît si bien, face au pays de son père, Yannick Carrasco a dû ronger son frein suite aux retours de Hazard et De Bruyne. 

Problème : ce vendredi, il y a des chances que les deux revenants soient à nouveau sur le flanc. Et à l'heure actuelle, peu de Belges se sentiraient sereins si Carrasco était chargé d'amener de la créativitié et du dynamisme devant. Une impression un peu injuste : face à la Russie, Yannick n'avait pas démérité, et il est clairement plus à son aise à ce poste plus avancé qu'en piston gauche. Mais le supporter a la dent dure, et l'histoire du Colchonero en sélection n'est pas d'amour, loin s'en faut. Pourtant, sauf nouvelle chance de Leandro Trossard, en cas d'absence d'Eden, c'est bien Yannick Carrasco qui tiendra la corde - et aura intérêt à relever la tête. 

L'autre problème, et il commence à être récurrent, s'appelle Dries Mertens : alors qu'il avait, ces dernières années, réussi à faire oublier son statut de joker pour devenir un titulaire indiscutable, l'attaquant du Napoli traverse cet Euro comme un fantôme. Déjà écarté sans que ça surprenne qui que ce soit, il a encore manqué sa montée face au Portugal : aucune niaque, aucune action dangereuse, aucun impact. Mertens vieillit, c'est un fait ; devant la fougue de la jeunesse d'un Jérémy Doku, il n'aura bientôt plus d'autre argument que l'expérience. On sait que Martinez y a toujours donné préséance ... jusqu'à maintenant. 

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