Interview Christian Bracconi : "Mon retour à Virton ? C'est le coeur qui a parlé"

Christian Bracconi : "Mon retour à Virton ? C'est le coeur qui a parlé"

Alors qu'il venait de qualifier son équipe congolaise, Saint Eloi Lupopo, pour la Coupe Africaine des clubs, Christian Bracconi a fait le choix du cœur et est revenu à Virton. Ambitieux, l'ancien entraîneur de Tubize veut gommer l'amertume de son départ précipité, voilà deux ans.

Dix. C'est le nombre de rencontres que Christian Bracconi a vécu lors de son premier passage à Virton. Dans le marasme durant de nombreux mois après un refus de licence, les Gaumais n'ont eu autre choix que de se séparer de l'entraîneur désormais âgé de 61 ans. Aujourd'hui revenu pour permettre à tout un club de vivre une saison plus tranquille, l'ancien entraîneur de Tubize a fait le choix du cœur, alors qu'il venait de se qualifier pour la Coupe Africaine des clubs. Pour Walfoot.be, il se livre sur ce retour en Gaume. 

"Je suis parti de Virton avec un goût amer. Les conditions ont fait que l'histoire s'est arrêtée, mais j'ai toujours eu dans la tête l'idée de revenir. Cependant, il est vrai que je ne me doutais pas que cela se ferait aussi vite. Je pouvais rester au Congo où notre équipe venait de se qualifier pour la Coupe Africaine, et j'ai également eu des contacts avec plusieurs clubs provenant du Maghreb, ce qui m'intéressait aussi. Mais la proposition de Virton a fait toute la différence. Je suis très attaché à ce club même si mon passage fut bref. Je me suis senti immédiatement adopté par le public. J'aime le club, j'aime cette région, et j'ai envie qu'elle puisse aussi exister à travers son équipe de football."

Depuis son premier passage, une chose majeure a changé en Challenger Pro League : la présence des équipes U23. Selon l'entraîneur du club de la capitale de la Gaume, cette intégration est enrichissante et bénéfique à différents points de vue.

"C'est bien qu'il y ait davantage d'équipes dans le championnat. Cela nous habitue à affronter des oppositions différentes. Ensuite, les espoirs des clubs concernés représentent le futur. Il est intéressant de pouvoir se confronter à ces jeunes qui voudront bien figurer. Ces joueurs vont devoir se préparer différemment maintenant qu'ils évoluent dans le football professionnel. De plus, cela va peut-être nous permettre de les superviser et pourquoi pas d'en recruter quelques-uns. Lorsque j'étais à Tubize, ce championnat à huit équipes m'avait beaucoup déplu, surtout lorsque vous êtes la plus petite de ces équipes. Il était important d'ajouter des équipes supplémentaires dans la série, et je suis heureux que ce sera encore le cas à l'avenir" conclut Christian Bracconi pour Walfoot.be

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