Un Maroc-Croatie très décevant qui ne doit pas trop inquiéter les Diables

Un Maroc-Croatie très décevant qui ne doit pas trop inquiéter les Diables

Pas un grand match que ce duel entre le Maroc et la Croatie.

Les yeux belges étaient forcément un peu tournés vers ce Maroc-Croatie. Parce que la Belgique compte une énorme communauté marocaine, d'abord ; parce que tout le monde est curieux de voir les débuts des "néo-Lions" Bilal El Khannouss et Anass Zaroury, ensuite ; et enfin, voire surtout, parce que ce choc du groupe F donnera la couleur pour nos Diables Rouges avant Belgique-Canada.

Sur la pelouse, deux têtes connues côté Lions de l'Atlas : Selim Amallah et l'ex-Brugeois Sofyan Amrabat. La vieille garde croate, avec l'autre ex-Brugeois Ivan Perisic, répond cependant présent : le Maroc a du mal à se défaire du pressing, multiplie les passes approximatives. Romain Saiss joue les pompiers de service derrière un Amrabat aux fraises pendant 45 minutes. C'est d'ailleurs une grossière perte de balle de Selim Amallah qui offre la première occasion à Perisic, dont le lob audacieux passe au-dessus (17e). Le Maroc a de la qualité mais fait les mauvais choix, comme Boufal qui s'était ouvert le cadre mais temporise (19e) ou Ziyech qui envoie son coup-franc dans le mur (20e). 

amallah brozovic

Sans briller, la Croatie prend l'ascendant au vice, avec un Modric dans un rôle de roquet peu habituel. Dans les arrêts de jeu de la première période, cela paye presque : Nikola Vlasic force Yassine Bounou à un premier véritable arrêt du pied (45e+1), avant qu'Aguerd se jette devant le même Vlasic juste avant le coup de sifflet (45e+3).

Le match perd grandement en qualité et en structure avec la seconde période, mais le Maroc met le nez à la fenêtre : Boufal envoie une frappe déviée (53e), Ziyech multiplie les bons ballons. Amallah n'est pas des plus inspirés mais obtient un excellent coup-franc devant un Modric, lui, carrément mal inspiré. Achraf Hakimi s'en saisit et envoie une fusée sur Dominik Livakovic (66e). On se dit que dans un schéma désorganisé et aux nombreux espaces, Anass Zaroury aurait fait du bien. Mais l'ex-international Espoirs belge ne rentre pas, au contraire d'un Abdessamad Ezzalzouli (dit Abde) auteur d'une montée absolument catastrophique, loin de son statut de promesse du Barça. Les deux équipes, franchement décevantes, se traîneront jusqu'à la 90e+6 bien satisfaits de prendre un point. Et la Belgique, elle, peut souffler : oui, ce groupe devrait être prenable. 

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