Assez remarquable : les nombreuses similitudes entre Ivan Leko à Bruges et Besnik Hasi à Anderlecht
Photo: © photonews
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Cette première mi-temps à Denderleeuw, c'est l'image que le Club de Bruges a trop souvent renvoyée cette saison. La seconde période, c'est exactement ce vers quoi la direction veut aller et la raison pour laquelle elle a fait venir Ivan Leko.
Ivan Leko a tenu un discours musclé à la mi-temps de la rencontre entre Dender et le Club de Bruges. La première période correspondait exactement à ce qu’il ne voulait plus voir : aucune vitesse, aucune circulation de balle et aucune pression haute. Ses joueurs ont désormais bien compris le message.
Leko et Hasi partagent la même vision du football
En seconde période, le Club a joué comme Leko le souhaitait : récupérer le ballon haut sur le terrain et créer des occasions à partir de là. Avec de la vitesse dans l’exécution et des courses dans le dos de la défense. Cela vous rappelle quelque chose ? Oui, c’est exactement le style que les entraîneurs balkaniques aiment voir dans leur équipe. Besnik Hasi applique la même approche à Anderlecht. C’est pourquoi David Hubert a été remplacé par Kosovar au Lotto Park.
Ivan Leko est très actif sur le bord du terrain, tout comme son homologue bruxellois. Il veut voir un bloc haut qui récupère rapidement le ballon et bascule vite en attaque. Il est donc logique qu’il opte prochainement pour Romeo Vermant, qui, à l’image de Tresoldi, est un joueur opportuniste capable de réaliser des courses profondes.
Plus de mentalité, plus de grinta sur le bord du terrain
C’est également la raison pour laquelle la direction du Club de Bruges a souhaité un changement d’entraîneur : elle voulait plus de dynamisme sur le banc, quelqu’un capable de transmettre plus d’enthousiasme aux joueurs pendant le match. Cela vous semble familier ? Nicky Hayen était plus réservé, ce qui causait parfois des frustrations chez les dirigeants. Mais chacun a évidemment sa propre méthode de coaching.
Dans l’effectif, le Club n’a personne qui ose vraiment hausser le ton ou taper du poing sur la table à la mi-temps. Et malgré le fait que Bruges dispose du noyau le plus cher du pays, les possibilités de remplacement restent limitées : la plupart des joueurs se sentent trop assurés de leur place.
Leko doit donc changer la mentalité. Une première mi-temps comme celle-ci ne doit plus se reproduire. Les joueurs pensaient qu’ils pouvaient se contenter de jouer à 80 %. Mais contre le Club, chaque adversaire est particulièrement motivé. Leko est le déclencheur de l’énergie que l’on espérait voir chez les Blauw & Zwart.
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