"Veut-on vraiment lancer un trafic d'enfants ?" : le PDG de l'Union estime qu'Anderlecht et le Standard ont un avantage injuste

"Veut-on vraiment lancer un trafic d'enfants ?" : le PDG de l'Union estime qu'Anderlecht et le Standard ont un avantage injuste
Photo: © photonews

Dans une enquête publiée cette semaine, le CIES a listé le temps de jeu donné aux joueurs formés au club en Jupiler Pro League. L'Union est dans le fond du tableau, avec presque... 0% de temps de jeu pour les jeunes du club.

L'agence de statistiques CIES a publié une nouvelle enquête, cette semaine (lire ici). Le temps de jeu donné aux joueurs formés au club parmi les équipes de Jupiler Pro League. Sans réelle surprise, l'Union est dans le bas de tableau, avec près de... 0% de temps de jeu pour les jeunes du club. 

"Nos U12, U13 et U14 sont de bonnes équipes. Nos U23 se sont maintenus en D2 amateurs la saison dernière. Nous augmenterons ce 0% dans les années à venir, c'est certain" a commenté le PDG Philippe Bormans dans une interview accordée à Het Laatste Nieuws

Un désavantage injuste par rapport à Anderlecht ou le Standard

Selon lui, les clubs combattent avec des armes inégales. Des équipes comme Anderlecht, Bruges, Genk et le Standard comptent une deuxième équipe dans le monde professionnel, en Challenger Pro League.

"Cela coûte de l'argent, mais cela leur donne aussi un avantage concurrentiel injuste. Comment pouvons-nous convaincre nos talents de rester avec nous, si Anderlecht leur promet du temps de jeu dans le monde professionnel ?"

Philippe Bormans le ressent, l'Union doit se battre chaque été pour conserver ses jeunes. "L'année dernière, un grand club de notre pays a proposé à 17 de nos jeunes joueurs de le rejoindre. Ce club a une éducation de haut niveau et travaille avec des internats. Mais est-ce vraiment l'intention de lancer un 'trafic' d'enfants ?"

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