Les langues se délient sur Georges-Louis Bouchez au sein de la Pro League : "Son ego est plus important que le contenu"
Photo: © photonews
Georges-Louis Bouchez, président du MR et des Francs Borains, souhaite contester le nouveau format de compétition de la Challenger Pro League devant la Cour belge d'arbitrage pour le sport. Son activisme fait grincer des dents dans le monde du football.
Un gestionnaire de la Pro League a dû se faire aux tirades de Georges-Louis Bouchez et se montre assez critique : "Nous étions prêts à voter la réforme, et soudain il commence à parler des enquêtes qui montreraient que les supporters veulent des Playoffs", raconte-t-il dans Het Nieuwsblad. "Il est fort verbalement, mais c'était totalement hors sujet et infondé. À sa place, je resterais très discret. D'abord, assurez-vous que votre club est géré de manière professionnelle, et ensuite vous pourrez parler."
L'interlocuteur de nos confrères avait des choses à redire sur les Francs Borains : "Quand vous voyez dans quelles conditions vous devez jouer là-bas... Tout sauf digne du football professionnel." Selon lui, Bouchez ferait mieux de se concentrer sur l'infrastructure et le fonctionnement de son club plutôt que sur les jeux politiques au sein de la Pro League.
GLB ne fait pas l'unanimité
Un autre gestionnaire de la Pro League voit surtout un homme qui cherche les caméras. "Si vous voyez un micro, vous voyez Bouchez. Son ego est plus important que le contenu". Ce point de vue est partagé par le premier témoin : "Lors d'une réunion en ligne, il aime montrer dans quel bureau chic il se trouve. Mais sur le plan du contenu ? C'est une autre histoire".
Malgré tout, l'influence de Bouchez reste importante. "Sa voix porte. Les gens l'écoutent plus rapidement que le président par exemple de Seraing. Quand il est là, vous faites également plus attention à ce que vous dites. Son pouvoir politique fait que vos paroles peuvent vous être reprochées plus tard".
La bataille pour le format de la compétition ne semble donc pas encore terminée. La question demeure de savoir si Georges-Louis Bouchez peut, avec ses démarches juridiques, réellement changer le cours des choses. On ne peut en tout cas pas lui reprocher de ne pas vouloir faire bouger les lignes.
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