"Si j'arrête de jouer, je serai en partie invalide" : comme Dries Mertens, un autre ancien Diable panse ses plaies au crépuscule de sa carrière
Simon Mignolet joue toujours à un très haut niveau au Club de Bruges. Mais à 37 ans, le gardien du Club de Bruges doit composer avec des problèmes physiques récurrents.
Son penalty arrêté à l'Atalanta en Ligue des Champions et ses habituelles parades le prouvent presque chaque semaine : malgré une horloge biologique qui tourne de plus en plus vite, Simon Mignolet est encore une valeur ajoutée pour notre première division.
Cette saison, il visera un cinquième titre de champion de Belgique depuis son départ de Liverpool. A le voir évoluer de la sorte, on pourrait se dire qu'à la fin de son contrat en Venise du Nord dans un an, il pourrait encore tout à fait boucler la boucle du côté de Saint-Trond. Mais l'âge commence à se faire sentir. Se lever après un match de Ligue des champions peut parfois être douloureux.
Les antidouleurs ne font pas tout
"Oui, je ne vais pas tourner autour du pot, mon corps en souffre", a-t-il déclaré au journal Het Belang van Limburg. "Ce sont toujours les mêmes petits problèmes. Mes genoux, mon dos, mes doigts aussi. Parce que je les ai cassés et à cause de l'arthrose. Si j'arrête de jouer, je serai en partie invalide (rire)".
"Il faut savoir qu'à mes 17 ans, j'étais dans l'équipe première de Saint-Trond, vingt ans se sont écoulés depuis. Chaque jour, j'arrête en moyenne 150 ballons, alors calculez combien j'en ai arrêtés jusque-là et quel impact cela a eu sur mon corps", conclut Mignolet.
Un témoignage qui rappelle à quel point il est difficile de comprendre la décision d'un joueur quant à son départ à la retraite. Si le joueur en question semble encore au niveau, son organisme peut être rudement éprouvé par des mouvements inlassablement répétés.
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