Hein Vanhaezebrouck ne voit qu'un seul nom pour devenir le nouvel entraîneur gantois : "Il comprend le jeu"

Le contraste est assez frappant à La Gantoise : l'équipe joue moins que les dernières années mais est cette fois sûre de sa place dans le top 6 : "Ce n'est pas grâce aux performances impressionnantes d’Anderlecht, d’Antwerp ou de Gand, mais à cause de la faiblesse des équipes comme Standard et Charleroi que le top 6 est figé", constate Hein Vanhazebrouck dans Het Nieuwsblad.

Néanmoins, Gand a clairement fait un pas en avant sous la direction de Danijel Milicevic, d'abord nommé comme intérimaire : "Ce groupe a de nouveau retrouvé une âme, de l'énergie. Gand joue bien dans les gros matchs. L’équipe a mis beaucoup de pression contre l'Antwerp, même sur le gardien. C’est ce qu'il a manqué le plus cette saison".

Vanhaezebrouck n’est pas surpris que Milicevic soit maintenant à la barre en tant qu’entraîneur. "Dans notre équipe de champions, il était le joueur le plus approprié pour devenir entraîneur. Il comprend le jeu et peut également le transmettre. En tant que joueur, il avait déjà une influence sur ses coéquipiers, tout comme l’avait Yves Vanderhaeghe à l’époque".

Le choix le plus logique ?

La suite du développement de l’équipe déterminera si Milicevic est la bonne personne à long terme. "Gand n’a pas à se décider tout de suite, mais je n’attendrais pas la fin des Playoffs. Si l’évolution se poursuit, pourquoi ne pas prendre une décision avant la fin de saison ?".

Les alternatives sont rares, selon Vanhaezebrouck. "Quel coach garantit le succès ? Nicky Hayen ou Thorsten Fink ne sont pas accessibles. Mark van Bommel non plus, je crois."

Un nom possible serait celui d'Ivan Leko. "Il a été champion avec le Club de Bruges et se porte bien au Standard. Il a les compétences", note HVH. Mais les probabilités de le voir signer à la Planet Group Arena sont là aussi très faibles, les dirigeants ont d'ailleurs déjà tenté le coup, sans succès.