Anderlecht a peur de la concurrence déloyale : "Il faut éviter que ça dégénère"
Photo: © photonews
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Depuis sa nomination en tant que directeur de l'académie à Anderlecht, Tim Borguet ne reste pas les bras croisés. Il souhaite affiner l'ADN d'Anderlecht et l'adapter au football moderne.
La technique et la vitesse d'exécution restent selon lui essentielles, mais l'accent est de plus en plus mis sur l'intensité et la résilience physique. "Nous voulons former des joueurs prêts pour le passage à une compétition de haut niveau", déclare Borguet dans Het Laatste Nieuws.
Un joueur comme Mario Stroeykens incarne cet idéal. "Il possède le jeu technique et rapide que nous recherchons, mais il peut aussi faire la différence physiquement." Cependant, Borguet constate que le contexte dans lequel il travaille devient de plus en plus compétitif. En particulier, les grands clubs belges misent fortement sur leur formation de jeunes, avec des budgets importants et une lutte pour attirer les talents.
Par exemple, le Racing Genk investit chaque année 10 millions d'euros dans sa formation de jeunes. "Cela se voit non seulement dans les infrastructures, mais aussi dans les salaires des joueurs", note Borguet. Il met en garde contre une possible escalade : "Le marché devient de plus en plus compétitif. Une concertation entre les grands clubs belges s'impose pour éviter que cela ne dégénère."
Selon Borguet, Anderlecht reste le meilleur endroit pour les jeunes talents, mais il devient de plus en plus difficile de convaincre les joueurs. Le Club de Bruges et Genk sont de solides concurrents, et l'Antwerp se manifeste de plus en plus dans sa propre région. La lutte pour les jeunes joueurs est intense et s'étend à travers toute la Belgique.
Lire aussi… "On s'est fait voler" : La Gantoise crie à l'injustice face à l'Union Saint-Gilloise.›Détail croustillant : l'ancien prédécesseur de Borguet, Jean Kindermans, pendant de longues années le visage de l'académie d'Anderlecht, est maintenant son rival direct. "J'ai énormément de respect pour Jean, il m'a recruté il y a dix-huit ans", déclare Borguet. "Mais aujourd'hui, nous sommes assis à des tables différentes."
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