"Il faut arrêter de raconter des histoires aux gens" : Georges-Louis Bouchez jette un nouveau pavé dans la mare du foot hennuyer

"Il faut arrêter de raconter des histoires aux gens" : Georges-Louis Bouchez jette un nouveau pavé dans la mare du foot hennuyer
Photo: © photonews
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Georges-Louis Bouchez est satisfait de l'évolution des Francs Borains. Mais il sait que le club doit ouvrir son capital sous peine de rapidement atteindre son plafond.

A deux journées de la fin du championnat, les Francs Borains sont assurés de leur maintien en D1B. Georges-Louis Bouchez veut que l'équipe continue à grandir : "Terminer neuvième ou dixième, ce n'est pas la même chose que terminer douzième ou treizième. On a été promus il y a deux ans. La saison dernière, on s'est sauvés tout juste. Si on peut conclure la saison en milieu de classement, ça donne des perspectives pour la saison prochaine", explique le président sur le plateau de Télé - MB.

Structurellement, le club progresse aussi, même s'il n'a pas encore obtenu sa licence : "Le dossier est bien meilleur que la saison passée, il n'y a pas d'inquiétude par rapport à ça. On a progressé dans la professionnalisation. La structure en société commerciale est prête. Le transfert de matricule se fera juste après l'obtention de la licence pour des raisons pour des raisons de facilités administratives pour l'Union Belge. On a aussi pu recapitaliser en se basant sur d'avantage de fonds propres. On a une situation qui est plus saine", rassure Bouchez.

A plus long terme, le club doit toutefois évoluer : "Je n'ai pas de doutes sur la licence, mais notre but a toujours été de faire grandir les Francs Borains et pour ça, on a besoin d'investisseurs. Soit ce seront des investisseurs extérieurs, soit il y aura une capacité d'union au sein de la région".

La fusion, un sujet brûlant

Georges-Louis Bouchez fait référence au projet de fusion avec le RAEC Mons, ressorti des cartons il y a quelques semaines, au grand mécontentement des Dragons : "Il faut arrêter de raconter des histoires aux gens. On peut avoir les plus beaux discours sur la volonté sportive, le football est aussi une question de moyens. Pas uniquement, mais sans argent, vous ne faites rien", répond le président des Francs Borains.

"Est-ce que ça a encore un sens de dépenser 3,5 millions de notre côté et de les voir débourser un ou deux millions pour dire de monter dans la division supérieure ? Si on additionne les deux budgets, on est au niveau de La Louvière, qui est dans le top 3 de la Challenger Pro League", s'interroge-t-il.

Avant de conclure : "Je comprends les rivalités, les querelles, l'affection mais cet attachement doit surtout se centrer sur Mons - Borinage et au football de notre région. Est-ce qu'on préfère que le club passe entre les mains de Qataris, d'Anglais...ou disparaisse ? Ou est-ce qu'on veut faire une Union des forces locales ?"

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