Interview Les grandes manoeuvres de l'Union Belge : "Parfois, chercher un coupable est inutile"
Photo: © photonews
À la fin de ce mois d'avril, les départs de Manu Leroy, directeur du marketing et de la communication, et de la DRH Sylvie Marissal seront actés à l'Union Belge. Benjamin Vasseur, administrateur de l'URSBFA, nous a accordés une interview pour évoquer l'avenir.
L'instabilité de l'Union Belge ces dernières années est proverbiale. En avril 2023, Peter Bossaert était licencié, remplacé par Piet Vandendriessche en janvier 2024 - et ce dernier a pris la porte en août dernier. L'homme qui s'était chargé de l'intérim entre novembre et janvier à l'époque, c'était Manu Leroy, directeur du marketing et de la communication.
Et c'est désormais ce même Manu Leroy, présent à l'URSBFA depuis 2019, qui va désormais prendre la porte à la fin de ce mois d'avril. Entre les départs en coulisses mais aussi ceux de Franky Vercauteren et Domenico Tedesco côté sportif et l'arrivée de Vincent Mannaert en tant que directeur technique, l'Union Belge aspire désormais à retrouver le calme.
L'objectif principal de l'Union Belge
"Il faut aussi se rendre compte que l'Union Belge était en plein changement de business model, en phase de transition. Après le départ de notre CEO, c'était logique que d'autres départs suivent. Ces personnes qui quittent leur poste restent aussi associés à des choses positives", nous déclare Benjamin Vasseur, administrateur de la fédération.

"Ces départs, c'est juste l'ouverture d'un nouveau chapitre, comme avec les Diables. Après, c'est vrai qu'il y a eu de l'instabilité. Mais il ne s'agit pas de chercher des coupables. Ce sont simplement des situations cycliques", souligne celui qui était jusqu'à l'arrivée de Pierre Locht le plus jeune administrateur de l'Union Belge. "Nous avons été dans une phase de down, on ne peut que le reconnaître. Et nous travaillons maintenant à remonter la pente".
Les résultats des Diables influent bien sûr sur la tranquillité du Conseil d'administration en ce sens. "La Ligue des Nations A était évidemment importante pour jouer des adversaires du top, même si la Ligue B a aussi de grosses équipes, comme la Turquie par exemple, qui aurait été un match sold-out. Mais ce scénario là était idéal", concède Benjamin Vasseur.
Le scénario du match retour a véritablement créé un engouement qu'on avait plus vu en équipe nationale depuis bien longtemps. "C'est un soulagement de pouvoir vibrer comme ça. Car c'est inévitable : en tant que conseil d'administration, tu te poses des questions après le match aller. A-t-on fait le bon choix, en ce qui concerne Garcia, Mannaert... ? Mais au retour, on a eu les réponses à ces questions".
Désormais, l'UB veut reconstruire dans le calme. "L'objectif est un nouveau business model financier, et on y travaille depuis de longs mois. La stabilité au niveau du Conseil d'administration aide, car il y a un vrai respect et une atmosphère positive entre nous. Nous avons à coeur d'aller dans le même sens et je crois que de bonnes décisions ont été prises ; à nous d'appliquer tout cela désormais"
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