Dans le jargon, on appelle déjà ça une "Union 2024" : le Racing Genk a complètement lâché le volant

Photo: © photonews
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Le Racing Genk n'est qu'à trois points de la tête, mais psychologiquement, le club limbourgeois est probablement plus bas que terre. On savait que l'un des trois prétendants au titre craquerait à un moment, mais on ne s'attendait pas à ça.
"Cette équipe n'a pas les ressources psychologiques pour réagir" : les mots sont durs, et on les croirait sortis d'une analyse de consultant en plateau après la rencontre. Ils sont pourtant de Thorsten Fink, qui est particulièrement lucide concernant le gros problème de son Racing Genk.
Solide leader au moment d'entamer les Champions Playoffs, Genk compte désormais trois points de retard sur l'Union Saint-Gilloise. On le savait : la RUSG avait l'énorme avantage de commencer ses PO1 contre le "flop 3" de ce top 6, les trois équipes sur papier largement inférieures aux trois autres, et elle a saisi cet avantage en faisant un 9/9.
On le savait aussi : malheur au vaincu, en parallèle, dans le premier vrai choc de ces Playoffs entre Bruges et Genk. Tout s'est peut-être déréglé lors de cette troisième journée : alors qu'un point au Jan Breydel aurait été une belle affaire, les hommes de Fink ont subi leur première grosse désillusion en perdant sur penalty.
Genk n'a pas su réagir
Depuis, la série du Racing Genk rappelle tristement celle de l'Union Saint-Gilloise en 2024, quand les Bruxellois avaient entamé leur phase finale par un 0/12. Défaite face à l'Union, et 1/6 catastrophique contre l'Antwerp : un 1/12 qui laisse les Limbourgeois groggy.
Dans cette course à trois vers le titre de champion de Belgique, c'est assez étonnamment le leader en début de sprint qui a trébuché et accuse maintenant un solide retard sur ses concurrents. Pas forcément un retard sportif : une victoire au Parc Duden samedi prochain, et Genk reprend la tête. Mais bien un retard psychologique.
Le KRC Genk n'a plus vraiment le choix : pour se remettre dans la roue de l'Union et de Bruges, il faut faire 6/6... à l'Union, et contre Bruges. Mais y parvenir implique des ressources mentales inouïes. L'Union, il y a un an, n'y est pas parvenue. Verra-t-on un autre scénario cette fois ?
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