Domenico Tedesco se confie sur l'un des souvenirs les plus pénibles avec les Diables : "Il y avait un grand vide après le match"
Photo: © photonews
Domenico Tedesco a pris du recul sur son passage à la tête des Diables Rouges. Il en parle désormais plus ouvertement.
Après avoir pris le temps de digérer son licenciement, Domenico Tedesco s'est désormais ouvert à son aventure sur le banc belge. Outre son ressenti de l'affaire Courtois et l'instabilité au sein de la fédération, il est également revenu sur quelques souvenirs de l'Euro 2024.
"L'équipe était invaincue depuis 17 mois et avait joué une excellente phase de qualification, les attentes étaient élevées pendant le tournoi. J'aurais aimé obtenir plus de quatre points dans le groupe", se souvient-il dans le podcast Phrasenmäher, diffusé par Bild.
Le début de la fin
De quoi nous mener à un match toujours délicat contre la France. La défaite dans les derniers instants a fait très mal : "On dort encore sur place après la défaite, tout est encore là, tout le monde est encore à l'hôtel, et le lendemain, tout est déjà rangé. C'est comme si on débranchait la prise".
Il n'en était pourtant pas à son premier match à élimination directe mais a été marqué : "On est au milieu d'un match passionnant, et puis on coupe le courant, et on ne sait pas ce qui va se passer. C'est comme ça qu'on imagine les choses. Je dois dire qu'il y avait un grand vide après le match".
Auteur de l'auto-but fatidique contre les Français, Jan Vertonghen n'en reste pas moins l'une des plus belles rencontres de Tedesco : "Il s'est blessé à 36 ans, mais il a tout fait pour être présent à cet Euro C'est quelqu'un qui ne baisse jamais les bras, qui veut toujours tout donner et qui veut juste être sélectionné. Même lorsqu'il était absent à Anderlecht ces derniers temps, il aurait pu dire : 'Coach, je vais faire une pause un instant'. Ce ne fût pas le cas. C'est formidable de connaître des joueurs comme lui".
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