Sébastien Pocognoli a déjoué les pronostics d'une sommité du football international : "Je ne voyais pas un entraîneur en lui"

Sébastien Pocognoli avait déjà créé la sensation en début de saison lorsqu'il a été nommé entraîneur de l'Union, alors qu'il n'avait jamais été le T1 d'une équipe première. La surprise pourrait déboucher sur un titre : les Saint-Gillois sont en tête du classement à trois journées de la fin des Playoffs.

Sur son banc, Poco paraît savamment doser calme et passion. Avec la physionomie de cette fin de saison, les témoignages envers l'entraîneur unioniste se multiplient pour décrypter cette montée en puissance assez remarquable. Et ils ne sont pas toujours d'accord.

Toujours là pour le groupe

Ancien coéquipier au Standard et en équipe nationale, Jelle Van Damme n'est pas surpris : "Il était déjà comme ça quand il était joueur. Lors du dernier entraînement avant un match important, il emmenait tout le monde avec lui en donnant encore un peu plus que d’habitude pour réveiller les autres", expliquait-il il y a quelques jours.

Lorsque nos confrères du Laatste Nieuws ont confronté Louis Van Gaal au fait que son ancien joueur à l'AZ était en tête du championnat belge, il a avoué son étonnement : "Je ne voyais pas un entraîneur en lui.

Il faut dire qu'au milieu de Mousa Dembélé, Maarten Martens ou encore Gill Swaerts, Poco n'était pas le Belge préféré de l'entraîneur néerlandais : "Il a eu du mal à intégrer mon équipe. J’ai été assez sévère avec lui. Mais il y est parvenu grâce à son engagement et ses qualités défensives. Et offensivement, il s’est amélioré avec le temps". Une rigueur qu'il met aujourd'hui au service de l'Union, avec toujours autant de succès.