"Dès que ça ne va pas, c'est toujours pour moi" : comment Mehdi Bayat compte rester le paratonnerre de Charleroi

"Dès que ça ne va pas, c'est toujours pour moi" : comment Mehdi Bayat compte rester le paratonnerre de Charleroi
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Mehdi Bayat veut continuer à faire grandir Charleroi. Quitte à parfois s'attirer les foudres des supporters.

Cette saison, Mehdi Bayat est passé par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel à Charleroi, entre un mois d'octobre très difficile, un conflit ouvert (et même juridique) avec les supporters, puis le retour de l'équipe au premier plan en cette fin de saison.

Bayat se sait contesté mais garde le cap : "Je pense que lorsqu’on est administrateur délégué d’un club de football comme je le suis aujourd’hui, évidemment que ma responsabilité est de protéger le club, le groupe, l’institution et en même temps je suis le décideur final. Donc, ça veut dire que si à un moment donné, quelque chose ne se passe pas bien, ce sera toujours ma responsabilité", explique-t-il à la RTBF.

Dans l'intérêt du club

L'administrateur délégué est habitué : "Si on doit changer d’entraîneur à la fin, c’est quand même moi qui dois décider s’il faut le faire ou pas, même si évidemment, j’écoute les avis de beaucoup de personnes qui travaillent avec moi au quotidien. Mais quoi qu’il en soit, ça ne veut pas dire que ça me plaît, parce que prendre des coups comme j’en ai pris à certains moments cette année… Dès qu’en fait ça ne va pas, c’est toujours pour moi".

"Mais en même temps, ça fait partie du job, je pense. Et ça permet aussi de passer, comme je l’ai dit tout à l’heure, à travers certaines zones de turbulences, en gardant les personnes importantes focus sur ce qu’elles doivent faire, c’est-à-dire travailler", poursuit-il, s'accommodant sans rechigner du rôle de paratonnerre.

"Lorsqu’on a eu ce mois d’octobre extrêmement compliqué, où on a perdu quatre matches de suite, il est possible, et on l’a vu dans beaucoup d’autres clubs en Belgique, que l’entraîneur aurait tout de suite servi de fusible. Ça n’a pas été le cas, pourquoi ? Parce que justement, je pensais que Rik De Mil était encore parfaitement la bonne personne, parce que je le voyais travailler au quotidien et je lui ai dit d’ailleurs, pas d’inquiétude, on va continuer à avancer ensemble dans cette zone de turbulences. Je vais prendre les coups parce que c’est comme ça que ça se passe à Charleroi. Et puis derrière, on va relever la tête tous ensemble et on va continuer à grandir", conclut Bayat.

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