Le premier mercato d'Olivier Renard n'a pas encore convaincu : les recrues hivernales vont devoir passer un palier

Le premier mercato d'Olivier Renard n'a pas encore convaincu : les recrues hivernales vont devoir passer un palier

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Sur papier, Olivier Renard avait frappé fort cet hiver en attirant des talents prometteurs, qui ont de prime abord impressionné. Mais après le coup de sifflet final de la saison, le bilan est plus contrasté.

Réussir son mercato hivernal est toujours une gageure. Généralement, quand un club se renforce en hiver, c'est dans deux cas de figure bien précis : pour préparer la saison prochaine avec des joueurs qui ont besoin de temps pour s'adapter, ou parce que la saison se passe mal et qu'il faut du renfort de toute urgence.

Bizarrement, Anderlecht a un peu coupé la poire en deux. Il fallait absolument du renfort à certains postes : en défense centrale, et dans le secteur offensif. Mais on devait s'attendre à ce que les joueurs arrivés cet hiver aient besoin d'une période d'adaptation.

Lucas Hey aura besoin de stabilité 

Pour la défense, Olivier Renard avait sur papier frappé fort en attirant non pas un mais deux défenseurs centraux. Et l'un d'eux était champion d'Amérique du Sud, rien que ça : Adryelson a rapidement convaincu qu'il avait la grinta nécessaire pour amener quelque chose. 

Il partira finalement au terme de son prêt sans laisser une marque indélébile, mais sans s'être totalement troué non plus - tout au plus aura-t-il parfaitement compensé le trou d'air de Jan-Carlo Simic, avec qui on avait l'impression qu'il faisait double emploi. Le sentiment est plus mitigé concernant Lucas Hey.

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En effet, le Danois avait épaté dès ses débuts : du foot dans les pieds, il en a, et plus que Simic ou Adryelson. Après des mois de Zanka, c'était un régal pour les supporters. Qui ont vite déchanté : Hey n'a pas gardé ce niveau bien longtemps et ses Playoffs, surtout, ont été catastrophiques.

Mais est-ce étonnant qu'un gamin de 22 ans qui débarque du championnat danois ait du mal à s'adapter en ayant connu deux coachs et deux compères en défense centrale en quelques mois (15 matchs avec Simic, 12 avec Adryelson) ? Le potentiel de Lucas Hey, on doute que la cellule sportive du Sporting en doute aujourd'hui. Il faudra juste lui fournir le cadre pour qu'il l'exploite.

César Huerta va devoir passer un palier 

Le cas de César Huerta divise également parmi les supporters, et est en réalité fort comparable : le Mexicain aussi a connu des débuts tonitruants. Il n'y a pas que ce but à Courtrai : ses autres montées, sans qu'il marque forcément, ont été tout aussi explosives et enthousiastes. "Chino" était déjà adopté.

Mais là aussi, on a oublié que même s'il a connu la pression du championnat mexicain et de la sélection, Huerta découvre un autre monde. Ce n'est pas pour rien que si peu de talents venus du Mexique réusissent à faire fructifier leurs qualités en Europe, et ce n'est certainement pas une question de qualité.

Son sélectionneur Javier Aguirre avait désigné l'un des problèmes de César Huerta : une tendance à ne pas jouer simple et à vouloir trop en faire. On a pu se le dire plusieurs fois. Parfois, le Mexicain donne aussi la sensation que ses pieds vont plus vite que sa tête. À coup sûr, il bénéficierait d'une vraie préparation avec ses équipiers, voire de séances tactiques adaptées ; Besnik Hasi n'avait certainement pas le temps de s'en charger durant sa mission commando pour ces Playoffs. Mais tout le monde à Anderlecht espère bien que lui ou son successeur y parviendra en vue de la saison prochaine...

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