Le président de l'Union tacle sévèrement Genk : "Ils étaient pro-Playoffs, et maintenant non ? Ca n'est pas normal"
Photo: © photonews
L'Union Saint-Gilloise est le seul club "majeur" de Pro League à avoir porté réclamation auprès de l'Autorité de la Concurrence contre la réforme du championnat. Alex Muzio, président de l'USG, s'en est expliqué auprès du Nieuwsblad.
L'Union Saint-Gilloise souhaite que l'Autorité belge de la concurrence se saisisse de la réforme de la Pro League, et empêche donc que le quota obligatoire de 4 équipes U23 en Challenger Pro League soit instauré. Un point de règlement imposé par le KRC Genk, afin d'éviter la relégation du Jong Genk.
"On parle d'une équipe qui a pris 14 points en 28 matchs. Quatorze ! Et ils vont se maintenir ? Ca ne peut pas être considéré comme normal", martèle Alex Muzio dans les colonnes du Nieuwsblad. "Si tu échoues à te maintenir sportivement, tu en subis les conséquences. Ca ne reflète pas les valeurs du sport".
Le Racing Genk a placé cette règle comme condition pour son vote en faveur de la réforme sans Playoffs à partir de 2026-2027. Selon Muzio, c'est en voyant ses U23 sur le point de descendre que le club limbourgeois aurait infléchi sa position.
"Vous croyez vraiment qu'ils auraient voté la suppression des Playoffs si leur équipe n'avait pas été menacée de relégation ? Relisez leurs interviews, Genk était pro-Playoffs", insiste Alex Muzio. "Et maintenant, d'un coup, ils ne le sont plus ?".
Si la réforme est annulée par l'Autorité de la Concurrence, tout pourrait changer en Challenger Pro League avec une potentielle relégation des U23 limbourgeois. "Le quota d'équipes espoirs en Challenger Pro League n'est pas une bonne chose. Mais personne ne s'en préoccupe, c'est étrange", conclut Muzio.
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