"Ce club n'est-il pas impossible à suivre ?" : pourquoi le Sporting d'Anderlecht a encore changé son fusil d'épaule

Le Sporting d’Anderlecht a déjà enregistré sept renforts depuis le début du mercato estival – dont un en prêt – sans compter Cédric Hatenboer, engagé dès janvier mais resté à l’Excelsior jusqu’au 30 juin.

Les Mauves ont ainsi recruté Adriano Bertaccini (24 ans), Ilay Camara (22 ans), Mihajlo Cvetkovic (18 ans), Nathan Saliba (21 ans), Enric Llansana (24 ans), Zoumana Keita (19 ans), Yasin Ozcan (19 ans, prêt) ainsi que Cédric Hatenboer (20 ans).

Le club bruxellois, sous la houlette d’Olivier Renard, mise clairement sur la jeunesse, une orientation vivement critiquée par Johan Boskamp la semaine dernière. "Ce club n’est-il pas devenu impossible à suivre ? Ils ont commencé avec de jeunes joueurs sous Vincent Kompany, puis ils ont voulu acquérir beaucoup d’expérience sous la direction des Danois, et maintenant ils veulent récidiver avec de jeunes talents ?"

Olivier Renard et Jesper Fredberg, les deux opposés

Cette stratégie tranche effectivement avec celle de Jesper Fredberg : recruter des jeunes joueurs à fort potentiel pour les revendre à prix élevé. La différence se lit dans les chiffres du mercato. Les profils ciblés sont désormais bien plus jeunes qu’à l’époque danoise.

À l’hiver 2023, l’âge moyen des recrues atteignait 29 ans. Lors des deux mercatos suivants sous Fredberg, il est passé à 26,5 puis 27 ans. Depuis l’arrivée de Renard, il a chuté à environ 21 ans. Si les deux directeurs sportifs affichent des ambitions similaires sur le plan financier, leurs choix de profils sont aux antipodes.