L'Excel Mouscron, brillant, écrase un Charleroi indigne du top 6

L'Excel Mouscron, brillant, écrase un Charleroi indigne du top 6

Quelle débandade pour Charleroi, quelle démonstration de Mouscron : les Hurlus ont roulé sur les Carolos ce vendredi et probablement tué leurs espoirs de PO1.

Certes, il était nécessaire pour Charleroi de relativiser le match nul face à Waasland-Beveren, la victoire à Bruges offrant aux Zèbres un joli bonus inattendu pour reprendre l'année 2019 ; mais les Zèbres n'en ont pas moins une marge de manoeuvre limitée. Autant dire qu'un déplacement au Canonnier, chez des Hurlus qui viennent de couler Genk par le fond, n'est pas une sinécure ; dès le coup d'envoi, sans Morioka, on s'en rend compte en voyant l'Excel Mouscron prendre le jeu en mains. 

Mouscron détendu

Presque sauvés, les Mouscronnois jouent relâchés et même si c'est Victor Osimhen qui alerte le premier Jean Butez (4'), la maîtrise technique est du côté local. Benson, notamment, fait vivre un calvaire à Stergos Marinos tandis que le duo Awoniyi - Leye prouve qu'il pourrait bien être à suivre dans cette fin de saison. 

De manière étonnante, cependant, malgré cette possession et cette gestion de l'Excel, Charleroi se procure encore deux grosses occasions - Osimhen manquant sa tête seul au point de penalty et David Henen, pas en réussite, loupant son contrôle. Le braquage est manqué, la punition est immédiate : Mouscron, sur une de ses nombreuses phases de possession, voit Vojvoda ponctuer sa balade d'une frappe déviée. Une ouverture du score chanceuse, mais une chance provoquée (1-0, 38'). 

Excellence 

La montée au jeu, forcée par les circonstances, de Ryota Morioka à la pause n'y fait rien : le Sporting est baladé par un Excel qui n'a rien à voir avec une équipe jouant le maintien. Sydney Friede, recrue hivernale très convaincante ce vendredi, profite du travail d'orfèvre de Manuel Benson côté gauche pour doubler la mise (2-0, 61'). 

Si le navire zébré prend l'eau de toutes parts, un capitaine semble émerger du naufrage : Morioka est monté avec, visiblement, l'envie de bien faire et surtout une propreté technique qui apporte beaucoup. Il ne peut cependant rien faire tout seul : le Japonais sert un véritable caviar à Victor Osimhen qui n'a décidément pas l'air d'avoir fort faim aujourd'hui. Taiwo Awoniyi, lui, a les crocs et dévore la défense carolo, forçant le troisième but que Marko Bakic pousse au fond (3-0, 73'). 

Même l'honneur de Charleroi ne sera pas sauvé, Ilaimaharitra plaçant une nouvelle tête directement sur un Butez impérial, certes, mais pas inquiété. Seul Morioka confirmera au fur et à mesure son aisance. Reste à voir si ses qualités suffiront à aller chercher un top 6 certes mathématiquement pas perdu de vue, mais que ce Sporting-là ne mériterait absolument pas. Cet Excel-là, par contre, mérite la D1A et ça tombe bien : il y restera. 

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