[Hai] Ransart : "Des infrastructures dignes d'Albanie"

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[Hai] Ransart : "Des infrastructures dignes d'Albanie"

Comme annoncé hier, une réunion a eu lieu lundi soir. Pascal Robert, le CQ, tire les choses au clair et jette un pavé dans la mare.

La réunion de comité de lundi soir portait bien évidemment sur le départ catastrophique de l'équipe. Auteurs d'un 0 sur 6, les Bordeaux sont au plus mal.

Hier, les comitards ont conforté le tandem Termini-Dujacquier aux commandes de l'équipe. Les dirigeants rencontreront les joueurs ce mardi à l'entraînement en vue de les placer devant leurs responsabilités. A ce niveau, Pascal Robert pointe particulièrement quelques uns d'entre-eux :

"Maintenant, il faut que les cadres de l’équipe secouent le cocotier et reviennent à leur niveau, sans quoi on risque d’avoir une saison loin des sommets. Des joueurs tels que La Valle, Frate et Gouverneur, en tant qu’anciens, ont un rôle à jouer sur et en dehors du terrain. C’est à eux de tirer l’équipe vers le haut, ils doivent oser se faire entendre dans le vestiaire et taper sur la table s’il le faut afin que tout le monde aille dans la même direction.

Gosselies et Monceau n’attendront pas notre réveil. Le trou est déjà fait et je n’ose imaginer une nouvelle déconvenue contre le Standard de Chatelet."

Par la suite, le CQ aborde un chapitre extra-sportif, mais primordial dans la vie de son matricule :

"Certes le sportif va mal, mais cela semble dérisoire par rapport aux infrastructures mises à disposition par la ville de Charleroi. Depuis maintenant cinq ans, c’est le désert au niveau du pouvoir politique.

Chaque année, il y a des promesses mais comme Soeur Anne, on ne voit rien venir. L’éclairage avait été promis pour juillet ainsi que la réparation des toits de nos buvettes et vestiaires.
 

De nouveau, ces investissements ont été reportés en février, mais quand je vois l’article paru dans La Nouvelle Gazette de Charleroi de ce mardi, il semble que la ville ait encore oublié de mentionner le club de Ransart dans les travaux budgétés. J’espère que cet oubli n’est que verbal et que les subsides alloués par la ville à notre formation ne vont pas de nouveau partir autre part."

Le dirigeant, fils de l'emblématique président, André Robert, va même plus loin :

"Tous ces problèmes environnementaux deviennent problématiques pour l’avenir du club. Ransart ce n’est pas simplement une équipe de 2eme provinciale. C’est surtout 250 gamins et 14 équipes de jeunes que nous entourons du lundi soir au dimanche soir et ce douze mois par an. 

Le club a toujours eu une bonne école de jeunes, aussi bien au niveau de la qualité que de la quantité, mais celle-ci est aujourd'hui menacée par la politique sélective de la ville de Charleroi (sic).

En effet, ce n’était déjà pas évident d’attirer des enfants quand on a comme voisin un club comme Heppignies-Lambusart qui dispose d’une infrastructure parfaite. Aujourd’hui, Gosselies, grâce à sa surface de jeu synthétique attire la majorité des footballeurs en herbe.

Nos voisins, Gosselies et Jumet vont pouvoir également disposer de nouvelles infrastructures alors que nous serons obligés de nous débrouiller avec des terrains et des vestiaires dignes de l’Albanie et de la Moldavie... (re-sic)."

Le Ransartois poursuit son tour d'horizon :
 

"Nous n’avons plus d’éclairage, les terrains sont exécrables (merci la ville pour le professionnalisme affiché) et dans deux ans, TOUS NOS VOISINS auront de nouveaux vestiaires et un terrain synthétique.

Je suis content que nos voisins puissent disposer de telles infrastructures mais nous allons nous trouver  devant une concurrence déloyale qui risque, à court terme, de mettre en danger l’avenir du club. Il nous sera en effet difficile d’attirer des candidats jeunes chez nous dans de telles conditions.

A titre d’exemple, cela fait six mois que le toit de la buvette est percé à la Rue de la Bassée.  Afin de garantir un minimum de confort, j’ai du faire les réparations à nos frais, la ville ayant toujours une excuse ou un travail plus urgent autre part.

Comment voulez vous avoir confiance dans le sérieux de la Commune quand un service vous contacte en mai pour réparer un chauffage en panne depuis décembre !!?? Encore une fois, le club a payé les réparations en janvier afin de pouvoir continuer la saison. Vous imaginez des vestiaires sans eaux et sans chauffage pour des gamins de 8 à 10 ans ??!!

Cela fait un an que les pare ballon du terrain numéro 2 sont détachés et que nous avons fait la demande à la ville pour les réparer. J’ai déjà perdu 20 ballons depuis la reprise des entraînements. J’attends toujours le passage de la ville. Encore une fois, nous avons réparé nous-même à nos frais. (à cette occasion je remercie Monsieur Taquin qui a mis à disposition son équipement pour effectuer les travaux)."

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